Un homme détruit, sur une chaise roulante, un grand maestro… en perdition…

Franchement, ça fait mal, très mal… Voir ainsi Ortega Cano aller affronter un juge, après un terrible accident qui a fait une victime et l’a laissé dans un état second, voilà bien une image dont on aurait aimé se passer.

D’un côté, l’accusation qui insiste sur l’ivresse du conducteur, d’un autre, un Maestro qui jure sur la tête de ses enfants qu’il n’avait pas bu et qu'il avait respecté les limitations de vitesse, qui croire ? Les analyses sont formelles, alors… Troubles de la mémoire, évacuation d’une charge trop lourde à supporter, stricte vérité, je n’en sais rien… Ce que je sais par contre, c’est qu’Ortega Cano n’a pas l’âme d’un assassin, mais qu’en quelques secondes, une vie peut basculer, la sienne, la mienne, la vôtre…

Après une trajectoire parsemée d’autant de moments de gloire que de peines, et sans oublier la victime, il est peut-être temps d’adresser au maestro un signe d’amitié, de respect, avec un SUERTE qui dépasse de loin le simple patio de cuadrillas. Celui de l’antichambre d’un tribunal…vittese