Le violent choc subi par Fabio Castañeda a jeté un froid sur les gradins…

Et il y avait de quoi ! Imaginez un peu… Un novillo de 440 kilos qui déboule du toril et qui vous prend en pleine poire, autant dire que ça doit résonner dans le crâne ! Et voir ce jeune Vénézuélien être rapidement évacué vers l’infirmerie, ça a inévitablement quelque peu coupé la chique à l’assistance !

Après, on entend un peu de tout, s’il avait attendu son toro au burladero, s’il avait davantage mesuré le risque, s’il n’avait pas « brasségé »… Et s’il était resté chez lui, à y être !!! Car avec des si, on fait - ou on ne fait pas - beaucoup de choses… Il n’empêche que ce novillero, déjà vu à son avantage lors de son premier trasteo, a certainement voulu tenter de doubler la mise et ainsi, de sortir par la grande porte… C’est un tout autre challenge que de se contenter de tirer des lignes ou d’attendre le toro idéal, non ?

N’entend-on pas dire qu’un novillero qui veut réussir doit sortir par la grande porte ou celle de l’infirmerie. A Nîmes, ça n’a pas voulu marcher pour Castañeda, mais avec l’envie qu’il a montrée, avec le cœur et les ballons qu’il a mis dans la balance, avec sa capacité à transmettre, avec les risques qu’il a pris, nul doute qu’un jour ou l’autre la chance lui sourira. Si Dios quiere… Tiens, voilà que moi aussi… je me mets maintenant à employer des si !!!