BAIE |
La page de Jacques Durand à l'Atelier Baie : L’imprécateur Navalón...
« Quoi de plus con au monde qu’un torero ? Un autre torero ». Un Aymeric Caron au bord de la crise de nerfs ? Un anti-corrida sous protoxyde d’azote ? Non, Alfonso Navalón le chroniqueur taurin sans doute le plus vinaigré, doté d’une sacrée plume, méchant jusqu’à l’injustice, mais la méchanceté donne du talent et le grand imprécateur de la critique tauromachique.
Objet de sa diatribe ? José Tomás qui a, un moment, mis sa carrière entre les mains de Martín Arranz et de son écurie – une secte pour certains – avec Joselito son fils adoptif et le rejoneador Hermoso de Mendoza. Argument de Navalón : pour devenir the big one Tomás « de grandes vertus mais un idiot n’avait besoin que d’un apoderado et un veedor », un type pour choisir ses toros. La suite lui donnera raison : Tomás quittera fissa « la secte », se prendra juste pour la suite un administrateur de carrière, un veedor et deviendra ce qu’on sait. »
Photo : Cano
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