Dimanche, le président de la Monumental a jugé bon de faire un dernier excès de protagonisme…

Alors que l’arène était toute blanche, alors que José Tomás venait d’exécuter un authentique chef-d’œuvre et que la pétition ne baissait pas, alors que toutes les circonstances étaient réunies pour récompenser comme il se devait le Maestro de Galapagar, qui a tant fait pour cette arène, eh bien non, il a fallu que le président nous fasse un caca nerveux !

Aucun sentiment, aucune considération, et pourtant, alors que je disais à ma voisine de tendido que je pensais que c’était une faena de rabo, l’alguazil a bien arboré une queue. Dans la pagaille générale, s’en est suivi un quiproquo qui a conduit le représentant de l’ordre à finalement jeter la queue dans le sable, geste désobligeant après ce qu’on venait de voir, ou plutôt d’admirer.

Tout ça parce que dans la Monumental de Barcelone, il est difficile de voir les mouchoirs, le palco étant quasiment au même niveau que la rangée de tendidos du dessous, ce qui fait que dès que les gens se lèvent, il est pratiquement impossible depuis les gradins pas plus que de la piste, d’être au courant des récompenses attribuées. Vous me direz que cela n’a plus tellement d’importance, mais pour une arène de première catégorie, l’empresa aurait dû faire le nécessaire depuis longtemps. Pour ça, mais aussi pour pas mal d’autres choses…