Quand certaines corridas particulières viennent rehausser l’intérêt d’une temporada…

Telle celle de Gavira pendant la Feria de Otoño de Madrid, qui restera probablement comme le meilleur souvenir de ce cycle. Non pas à cause des toros, encore qu’en mettant les deux diestros à l’épreuve ils aient quelque part contribué à maintenir l’intérêt. Mais bel et bien pour ce qu’Iván Fandiño et David Mora apportent actuellement à la corrida, un certain sens du sérieux, de la vérité, qui bien au-delà du simple calcul arithmétique concernant les trophées, sortent quelque part des sentiers battus. Et qui ne devraient pas tarder à rejoindre les plus grands…

C’est ce que l’on retiendra avant tout de leur mano a mano, leur plus grand mérite étant justement d’avoir su susciter cet intérêt, cette attente, ce désir de les revoir, eux et quelques autres, pour secouer un peu un cocotier qui a parfois tendance à ronronner. Car si une chose est sûre, c’est bien que la corrida ait actuellement besoin d’un élément fondamental qui lui fait parfois défaut et qui est pourtant indispensable aux yeux du public : la competencia !