Un tiers à Madrid, un quart à Séville, trois quarts à Saragosse…

Vous voulez apprendre les fractions à vos petits ? Rien de mieux que les assistances aux corridas… En arrondissant évidemment, et sans faire le détail des invitations et des places réellement acquittées. Pour trois arènes de première catégorie, un jour festif comme celui de l’Hispanité, pas de quoi se glorifier.

D’accord, il y avait la télé à Saragosse et puis là-bas, le Pilar représente quelque chose, mais dans les deux autres arènes, preuve est faite une fois de plus que sorties des grandes ferias, ça ne se bouscule pas au portillon ! Non pas que pour l’aficionado pur et dur ces cartels n’avaient pas d’intérêt, non, mais en fin de compte, combien sont-ils ?

Doit-on en conclure que la corrida n’intéresse plus ? Bien sûr que non, mais la profusion d’affiches sorties d’un contexte particulier banalise l’attente et il ne reste plus que les mordus ou les gens de passage. Le grand public, lui, attend les ferias, voire les grands noms, ou les événements qui le sortent de son ordinaire. Que ce soit regrettable est une chose, ne pas voir l’évidence en est une autre ! Des constatations qui devraient préoccuper au moins les empresas, sinon les professionnels et même l’aficion…