Je l’avais écrit la semaine dernière, seule la victoire n’est pas belle…

Et ça s’est confirmé. Après une piteuse demi-finale et une qualification inespérée, à la mords-moi-le-nœud, quinze coquelets se sont mués en huit jours en coqs de combat ! Méconnaissables, comme quoi le mental est prépondérant, tout comme l’esprit de conquête et tout simplement la fierté. Un sursaut d’orgueil qui leur a fait soulever des montagnes, et même broyer du noir, dans le bon sens du terme…

Autant la qualif’ des Bleus, qui je ne sais pas pourquoi ont cru bon de jouer en blanc, peut-être pour se refaire une virginité, était imméritée, autant leur défaite en finale l’était aussi… En définitive, un gros sentiment de frustration, mais accompagné d’un espoir que l’on croyait perdu de retrouver l’envie de jouer, de se démonter pour un maillot, une défaite qui appelle des victoires, et qui dans un premier temps a constitué un superbe acte de rédemption. A deux doigts de l’exploit…

Dommage d’avoir pinché une pénalité, certes, dommage aussi de voir pas mal de fautes noires non sanctionnées, mais on gardera l’impression positive d’une équipe qui s’est battue, qui a allié par moments panache et agressivité, qui a su défendre becs et ongles et attaquer sans complexes. Ça aurait pu passer, il a suffi d’un rien, d’un petit rien, d’un point, mais au moins, ils ont mouillé le maillot et lui ont fait honneur. Et c’est bien ce qu’on attendait d’eux…

(Bon, les toros dans tout ça… n’ont pas grand-chose à voir, sauf que les aficionados sont assimilables à tous ceux qui hier matin ont poussé avec cette équipe, ils attendent aussi du panache, du sérieux, de la volonté, du don de soi, de la vaillance, de l’émotion et bien sûr, du talent...)