La proclamation des résultats du Sud-Ouest de la commission de l’UCTPR me réjouit particulièrement…

Fidèle à mes pronostics, sur ce que j’ai pu voir durant la temporada passée, il me paraissait assez évident que la corrida de Joselito allait remporter beaucoup de suffrages.

Pour moi, elle constitue un modèle, un exemple de ce qu’un aficionado est en droit d’attendre d’une corrida de toros. Etaient-ils parfaits, ces toros de Joselito ? Certainement pas, mais justement, outre leur remarquable présentation, ils ont permis de voir des figuras pour une fois exposées à une opposition crédible qui les a poussés dans leur retranchement et les a forcés de justifier leur statut de premiers de la classe... Et ils ont répondu !

Dans ce contexte, voir Curro Díaz égrener quelques gestes pour l’histoire, voir encore El Juli et Daniel Luque sortir a hombros des arènes de Bayonne avec le mayoral de Joselito était un réel bonheur, corroboré par l’impression d’avoir assisté à une grande tarde de toros, pour ne pas dire exceptionnelle.

Après la sérieuse rouste qu’il a subie et dont il est sorti miraculeusement indemne, on a vu quel grand maestro était El Juli, surpassant la douleur pour revenir au combat avec encore plus d’envie, d’aguante et de race…

Et pour ne pas être en reste, Daniel Luque a toréé peut-être ce jour-là sa meilleure tarde de sa saison…

Un de mes grands souvenirs de la temporada 2011, grâce justement à la conjonction de toros encastés et de toreros qui ne l’étaient pas moins ! Le genre de corrida qui est le meilleur avocat possible face aux incessantes attaques des ignorants…

Cela dit sans vouloir déprécier le palmarès du Sud-Est, loin de là, car les Fuente Ymbro de Nîmes ont sorti le grand jeu et méritaient leur prix, avec comme remarquables challengers les Cebada Gago à St-Martin-de-Crau et les Escolar Gil à Céret… La différence, ou la curiosité, étant qu’à Bayonne, ce sont les figuras qui s’y sont collés ! Pourvou qué ça douré…