Une dualité qui a ses différences, mais aussi ses ressemblances…

Différences morphologiques et de comportement, ressemblance pour leur appartenance originelle à la même race et pour ce qu’ils véhiculent de passion et de respect, au moins, chez nous, dans les zones où ils sont élevés.

Je n’ignore pas qu’afeciounas et aficionados ne font pas toujours bon ménage, même s’il y a aussi des « afeciounados », dont je fais partie, c’est-à-dire ceux qui en Languedoc et Provence aiment les deux formes de tauromachie liées à nos traditions, quoi qu’en disent certains, à moins de remonter aux calendes grecques. Et bien sûr, malgré la distance, on pourrait y ajouter la landaise…

Tout ça pour dire deux choses, d’abord, que par les temps qui courent, il vaut mieux jouer groupés que dispersés devant des menaces extrémistes, ensuite, n’oublions surtout pas que si un jour, par malheur, la corrida venait à être interdite, l’autre version de notre passion verrait certainement, tôt ou tard, ses jours comptés.

C’est en cela que je me rends chaque année avec grand plaisir à l’acoso y derribo des Saintes, où chevaux, taureaux et toros se mêlent harmonieusement au cours d’un week-end « œcuménique » qui va dans le sens d’une seule et unique passion… Celle qui devrait toujours nous rassembler.