Dans la grisaille mouvante de cette succession de jours de pluie, le tableau s’est encore noirci hier avec le meurtre d’Océane...

Parce qu’on touche au carrément ignoble, à l’impensable, à l’injustifiable, parce que papy de deux petits-enfants, j’imagine les terribles moments vécus près de chez moi par une famille plongée subitement dans la pire des douleurs, pardonnez-moi, mais ce soir, les toros me semblent bien dérisoires…

Toute la presse s’est fait l’écho du meurtre à Bellegarde, bourgade située entre Nîmes et Arles, de cette petite fille de huit ans, inutile donc de s’attarder sur les détails, mais là, putain, trop c’est trop, et au risque de passer pour un gros facho, un gros beauf, un gros connard, un gros tout ce que vous voudrez, ce dont je n’ai que foutre, pas plus que de la philosophie bobo à deux balles, je pense pour le moins qu’il est temps de revoir certaines choses dans le code pénal, si vous voyez ce que je veux dire…

Comme d’hab, une cellule psychologique sera probablement mise en place, comme d’hab, il y aura sûrement dans la semaine une marche blanche, comme d’hab, on entendra la sempiternelle litanie de vœux pieux, de discours aussi affectés qu’affligeants, comme d’hab, on entendra dire « plus jamais ça », et comme d’hab, on passera dans quelques temps… à la suivante ! Indigne, dégoûtant, inacceptable, monstrueux, et pour tout dire, révoltant…