Pour les riches, des couilles en or, et pour les pauvres, des nouilles encore !!!

Un slogan saisi sur le net, certes caricatural, mais plus que jamais d’actualité... Apparemment, vu le contexte, ce n’est pas demain que les choses auront tendance à changer ! Mais on peut toujours rêver…

Si l’on considère le seul problème qui nous intéresse ici, à savoir les toros, on retrouve bien les mêmes distorsions. Et les mêmes difficultés. Chez les toreros comme chez les éleveurs. Des différences qui par ailleurs ne correspondent pas toujours à la réalité du terrain en termes de qualité. Bien que ce ne soit pas la seule, c’est peut-être une des causes essentielles de la crise que traverse actuellement la tauromachie.

Bien entendu, les enseignements ne pourront être tirés qu’au cours de la prochaine temporada, notamment en termes de fréquentation, et aussi de programmation, mais ceux qui parviendraient à instituer un système plus juste en tenant compte des mérites de chacun, mais aussi, en temps de crise, des difficultés d’une partie de la clientèle, auraient fait un grand pas en avant pour rendre plus attrayant et abordable un secteur qui en l’état risque à moyen terme de courir à sa perte si l’on n’y prend garde…

Ça passera forcément chez ceux qui détiennent, ou veulent détenir, le pouvoir par un sens de l’éthique, de la créativité, de l’innovation, mais aussi peut-être par plus d’ouverture dans le domaine des cartels et une politique tarifaire prenant en compte les limites actuelles du pouvoir d’achat d’une bonne partie des aficionados. En Espagne comme en France.

On voit bien de-ci, de-là, que certains veulent faire bouger les choses, que ce soit par des décisions collectives ou des intentions manifestées lors d’appels d’offres. Souhaitons que ça débouche sur des actes allant dans le bon sens…