Mardi 14 Mai 2024
Urnes
Vendredi, 11 Novembre 2011

Avant chaque échéance électorale, les mêmes refrains et les mêmes promesses ressortent des tiroirs…

 

Bon, vous me direz, on a l’habitude, reste à faire  comme on peut suivant ses propres convictions… sachant tout de même que les promesses rendent les enfants joyeux ! Dans un contexte difficile, l’Espagne va vivre au rythme de la fièvre d’élections qui risquent de provoquer quelques changements. Sur fond de crise, les passions s’exacerbent et les déclarations vont bon train sur des sujets essentiels, entre ceux qui ont des solutions toutes faites, du moins tant qu’ils sont dans l’opposition, et ceux qui ont gouverné et qui prétendent que les postulants feront certainement pire… Bref, pas plus que nous, les Espagnols ne sont pas vraiment sortis de l’auberge, jeu de mots facile, j’en conviens, mais voilà, c’était pour décrisper le tableau…

Bien que ce ne soit pas leur préoccupation première, dans le fourre-tout des thèmes abordés, les principaux leaders politiques y sont allés de leur couplet sur les toros, sans trop développer, mais en glissant toutefois quelques indications sur leurs intentions.

En ce qui concerne les deux principaux partis, le PP et le PSOE, le représentant du premier nommé, Mariano Rajoy, a été assez clair en disant qu’il ferait son possible pour défendre l’idée qu’il y ait des corridas dans toute l’Espagne, Catalogne comprise, ajoutant en outre que celui qui n’aime pas les toros n’est pas obligé d’y aller et que celui qui apprécie la corrida a le droit d’aller en voir. C’est aussi simple que ça !

Son principal rival, Alfonso Pérez Rubalcaba, au demeurant aficionado et non moins socialiste, qui a contribué à faire passer les toros à la Culture, s’est pris plutôt les pieds dans le plat en mettant dans le même panier les mariages homosexuels, l’avortement, les toros et… le tabac !!! J’ai beau me gratter, je ne vois pas trop le rapport, et cette métaphore pour le moins étrange mériterait certainement d’être argumentée.

Avec ça, on n’est guère plus avancés, sinon que dans le contexte actuel, avec son cortège de sujets prioritaires, il m’étonnerait fort que quiconque, sauf cas isolé et particularisme régional, vienne trop s’étendre sur des thèmes qui divisent. C’est après, lorsque les dés seront jetés, qu’on verra de quel côté celui qui est au pouvoir fera pencher la balance. Faites vos jeux (rien ne va plus, mais ça, on commence à en avoir l'habitude)...