Une des principales demandes des aficionados en matière de toros est la variété des encastes…

C’est en soi quelque chose de tout à fait légitime, tout comme d’ailleurs, dans le même esprit, la variété des cartels dans l’engagement des toreros. En clair, ça signifie que les doublons, quand ce n’est pas « triplons », est quelque chose qui passe assez mal dans le cadre de nos ferias, par définition assez courtes, puisque la principale feria française ne dure jamais que six jours.

Voir des élevages différents, des toreros différents, telle est donc l’attente de l’aficion, qui n’a pas toujours, loin de là, la possibilité de suivre dans les grandes longueurs une temporada partout où il y a des toros, que ce soit chez nous ou en Espagne. Diversité dans la palette, très bien, mais accompagnée d’une bonne communication, ce qui éviterait peut-être ce qui s’est passé l’an dernier, à savoir d’avoir vu et constaté que des corridas pourtant bien montées, sérieuses dans l’engagement des toros comme des toreros, n’ont connu qu’une affluence très limitée. Car c’est bien là le hic.

Deux exemples ont marqué la fin de saison, la corrida-concours d’Arles et la corrida de clôture avec les Fuente Ymbro pour les Vendanges nîmoises. Paradoxes qui montrent bien la complexité du problème…