Cet été, certains ont fait une grande découverte : il fait chaud !!!

Et relation de cause à effet, plusieurs organisateurs ont décidé à la va-vite de retarder l’horaire de la course, comme si une demi-heure ou une heure après, on allait sortir la doudoune !!!

Le problème, c’est que malgré les annonces diverses, tout le monde n’est pas au courant, et pas mal de gens plantent devant l’arène, ce qui au fond, n’a aucun effet… sinon de faire marcher la buvette !

J’ai beau avoir les idées larges, j’avoue que je ne comprends pas très bien, pas plus que le fait d’annoncer au dernier moment ici ou là que le paseo serait retardé parce qu’il y a de l’affluence aux guichets ! Pour ne pas pénaliser les plus imprévoyants, à classer dans la catégorie des « rancounaïres », on pénalise en fait ceux qui ont pris leur dispositions pour arriver suffisamment tôt afin d’être installés avant l’heure du paseo. Car l’heure, c’est l’heure, et j’ai souvent entendu dire que s’il y avait quelque chose qui démarrait toujours à l’heure dite, c’était bien un paseo ! Sauf que des fois…

Que ce soit en France comme en Espagne, qu’il y ait des gens dehors ou pas, qu’il fasse chaud ou pas, au moins dans les grandes arènes, la course commence toujours à l’heure pile. Et dans certaines, si vous arrivez après la sortie du premier toro, il vous faudra attendre le suivant pour pouvoir regagner votre place. Tout ça pour ne pas déranger les gens, ce qui est la moindre des choses.

Je n’ai pas l’âme d’un huissier, pas plus que d’un adjudant de gendarmerie, mais c’est aussi à ce genre de détails que l’on classe une arène. Cela dit sans vouloir fâcher personne, mais tout en le disant…