Exemple parmi tant d’autres de la perte d’affluence…

Si les chiffres sont parfois difficiles à interpréter car variant forcément d’une arène à l’autre où les contextes sont différents, il est clair qu’avec la crise, la fréquentation a baissé dans pas mal d’endroits. Les raisons en sont multiples, crise bien sûr, mais aussi parfois médiocrité ou manque d’originalité des affiches, dates inappropriées, concurrence malvenue, mais encore, et surtout, augmentation des tarifs.

Dans ce dernier chapitre, à titre d’exemple, Málaga, avec ce tableau qui montre bien que des hausses significatives ont été appliquées ces deux dernières années. Par exemple, un tendido à l’ombre est passé de 66 à 80 €, soit une augmentation de 21% et des poussières !!!



Il ne faut  pas s’étonner dans ces cas-là que les candidats spectateurs y regardent à deux fois et qu’il y ait pas mal de ciment à l’heure du paseo… Heureusement, d’autres arènes ont quasiment gelé leurs prix, plus en rapport avec la situation actuelle. Certainement plus visionnaires, car il ne faut pas se leurrer, ça ne va pas s’améliorer du jour au lendemain, et si l’on veut que la corrida perdure, il faudra bien que tout le monde y mette du sien, à commencer par ceux qui ont les exigences les plus élevées. Faute de quoi, on va droit dans le mur…