Celle de Javier Castaño est particulièrement exemplaire…

Et si le public vient avant tout voir des matadors, « ceux de plata » ainsi que les piqueros ont un rôle très important à assumer. De tous temps, certains d’entre eux se sont particulièrement illustrés, on se souvient notamment de la « Cuadrilla del Arte », mais l’époque actuelle n’est pas avare non plus en excellents piqueros et banderilleros.

Par exemple, et ce ne sont pas les seuls, on a pu se rendre compte cette saison de l’exemplarité de tous ceux qui ont entouré José Tomás lors de son encerrona nîmoise, et plus généralement, deux cuadrillas sont sorties du rang, celles de Manzanares et de Javier Castaño.

Après Manzanares, ce dernier a récemment confié que c’était pour lui quelque chose de très important et qu’il était très heureux que ceux qui l’entouraient fassent aussi le spectacle. Compte tenu de  la catégorie des toros qu’il affronte, il est évident qu’une lidia aussi soignée ne peut que redonner ses lettres de noblesse à la corrida et satisfaire les aficionados les plus exigeants.

Avec les picadors Tito Sandoval et Fernando Sánchez, ainsi que les banderilleros  David Adalid, Marcos Galán et Francisco Javier Rodríguez, Javier Castaño peut voyager en toute sécurité. Et comme ils ajoutent à leur labeur une bonne dose de virtuosité, c’est tout bénef pour l’aficion.

Dernièrement, Castaño a déclaré qu’il comptait bien faire quelques gestes en 2013, ce qui passera alors par des corridas au montage spécial, comme ce qui s’est passé à Nîmes avec son encerrona devant les Miura. L’aficionado n’attend que ça. Et comme dans le vieil amphithéâtre, il est clair que sa cuadrilla sera à nouveau mise à contribution pour relever encore un peu plus la sauce. Qui s’en plaindrait ?