Plus que trois jours avant… le Bugarach taurin !!!

C’est du moins ce que j’en conclus si j’en crois certaines réactions à l’annonce d’une réduction de deux courses lors de la prochaine temporada nîmoise. Des réactions venant toujours des mêmes, nos « zamis les zantis », toujours prêts, comme les scouts, à tirer des conclusions hâtives, dans le sens qui les arrange, au moindre frémissement d’un non événement… alors qu’il n’y pas là matière à en faire un fromage !

Cette réduction était d’ailleurs depuis longtemps demandée par de nombreux aficionados, et de là à affirmer que c’est le début de la fin, que la tauromachie est moribonde, agonisante, c’est tout de même aller un peu vite en besogne. C’est en tout cas sortir volontairement du contexte, comme si la crise ne touchait que les toros ! Et pourtant… Comme ailleurs tout était florissant !!!

Désolé pour eux, mais dès les prochaines ferias, ils pourront se rendre compte que l’aficion est bien vivante et que pour l’enterrement programmé, ils devront attendre un peu, et même longtemps... Ceci dit sans vouloir occulter les problèmes qui se posent en interne, mais qui compte tenu de leur aversion, ne les regarde pas !

En outre, dans le flot des contrevérités que certains n’hésitent pas à déverser, l’occasion m’est donnée ici de rappeler que la ville de Nîmes encaisse chaque année 350.000 € de la part de l’empresa en tant que redevance, ce qui contredit totalement les sous-entendus que la tauromachie coûterait cher aux contribuables !

Faute de fin du monde, j’aimerais bien qu’arrive enfin la fin d’un monde, celui où cesserait cette volonté de vouloir décider de ce qui est bon ou mauvais pour les autres, celui de vouloir toujours un peu plus prohiber, de définir un moule dans lequel il faudrait obligatoirement se fondre… Au fond, tout ça peut se résumer ainsi : prendre ses désirs pour des réalités !