L’annonce des cartels d’Istres confirme la tendance…

Dernière en date, la Feria d’Istres ne déroge pas à ce qui a tendance à devenir la règle. J’exagère à peine, car il est clair que l’on assiste de jour en jour à une volonté d’affirmation qui jaillit de tous les côtés, comme si chacun avait besoin de se justifier. Ça change évidemment d’une certaine routine et de ce désir de sortir quelque peu des sentiers battus de la part des uns et des autres, l’aficion ne se plaindra certainement pas.

A ce propos, l’exemple de Juan Bautista est significatif, tout comme celui de Sébastien Castella.

En s’alignant face à six toros d’encastes différents, dont Miura, La Quinta et Victorino, mais aussi Torrestrella, Puerto de San Lorenzo et un toro de la famille, Jean-Baptiste a tenu à frapper un grand coup, à proposer quelque chose de sérieux, en tenant compte de la variété des encastes, comme il l’a confié lui-même au micro lors de la soirée de présentation. C’est tout de même différent que s’il s’était enfermé avec six toros de l’encaste majoritaire, non ?

Quant à Sébastien Castella, qui a fait dire au micro par l’intermédiaire de Michel Bonnafé combien il était heureux de participer doublement à une feria qu’il affectionne particulièrement depuis l’inauguration des arènes du Palio à laquelle il avait participé, son duo avec Morante devant les toros de Joselito puis son inclusion dans le cartel de la corrida de Victorino constituent aussi un signe fort.

Apparemment, personne n’a l’intention de laisser piétiner ses plates-bandes et avec ces deux exemples, cette Feria d’Istres ne manquera pas de sel, ni de competencia, d’autant plus que pour pigmenter la sauce, la présence d’Uceda Leal et d’Alberto Aguilar participe aussi de cet état d’esprit.

A Istres, on se dirige tout droit vers un feu d’artifice au Palio…