C’est bien une contrainte qui s’impose de plus en plus…

Compte tenu de la situation économique, autant en Espagne qu’en France, de nombreux organisateurs ont été contraints de réduire le nombre de courses qu’ils proposent pour répondre aux difficultés d’une majorité d’aficionados.

Mais d’autres, cadenassé dans un cahier des charges qui ne tient pas compte de cette nouvelle donne, ont eu plus de mal à réajuster leur programmation, ce qui va certainement entrainer quelques bouillons inévitables. A son tour, Luc Jalabert s’est exprimé et souhaite lui aussi, à juste raison, remodeler ses ferias, les allégeant notamment de quelques courses matinales.

Réduire, oui, mais il faut tout de même faire attention, car si les courses du matin avaient leurs contraintes, il faut veiller à rester dans un juste équilibre, sinon on risque de tourner en rond, et c’est toute la profession qui en subira les conséquences,  éleveurs et toreros au premier rang, sans parler de toute l’économie qui tourne autour, notamment dans le domaine de l'hôtellerie et de la restauration.

Le processus ayant déjà été enclenché, risquant d’en laisser plus d’un sur le carreau, il faut donc veiller à limiter la casse. Une équation difficile à résoudre pour que le remède ne soit pas pire que le mal…