C’est le mot qui revenait le plus souvent au sortir de la novillada matinale…

En effet, pourquoi ? Je préviens tout de suite, j’ai beau chercher dans tous les sens, je n’ai pas la réponse. Pourquoi le président n’a pas tout simplement appliqué le règlement ? Pourquoi avoir brisé le rêve d’un gosse qui a trimé pour en arriver là et qui venait de faire preuve d’entrega et d’aguante devant un novillo de respect ?

En sortant des arènes où il aurait dû repartir a hombros s’il n’avait été victime d’une injustice flagrante devant 3000 témoins, Vicente Soler pleurait. Une décompression nerveuse bien compréhensible après deux vueltas chaleureusement fêtées par l’assistance qui a réservé par la suite une bronca de gala au palco, gâchant un final qui aurait dû être tout autre, la vuelta d’Olivier, le mayoral de Yonnet, ne pouvant à elle seule masquer la frustration d’un public qui avait pris fait et cause pour le novillero.

Pourquoi n’avoir pas sorti le mouchoir alors que l’arène était blanche ? Par excès de protagonisme s’apparentant  à un abus de pouvoir ? En tout cas, un fait inadmissible pour un cas de figure au demeurant très simple : pétition majoritaire égale première oreille, celle du public. Une règle que l’on doit appliquer sans état d’âme, par simple conséquence arithmétique. Partout. C’est le B A BA de la fonction.

Cette novillada, Vicente Soler, et finalement l’ADAC, méritaient un plus beau final. Que personne n’avait le droit de gâcher. Hélas…