La blessure de David Adalid a ranimé le débat…

En font-ils trop ? Ne privilégient-ils pas trop le spectacle par rapport à la lidia ? N’éclipsent-ils pas trop leur maestro ?

Il faut être clair… et savoir ce que l’on veut. Dans un souci assez largement manifesté par les aficionados de revoir mettre au goût du jour une lidia peut-être trop longtemps négligée dans ses deux premiers tercios, qu’il y ait quelques « subalternes » qui prennent les choses en mains me parait extrêmement positif.

J’avais déjà eu l’occasion d’en parler, et cette polémique naissante, venue aussi de l’intérieur, s’est accentuée avec cette blessure de David Adalid qui en fait, ne fait que refléter les risques pris. Et son geste nîmois, pour aussi inconsidéré qu’il ait pu être après sa cornada au mollet, doit être classé dans les excès de pundonor. Un sens de l’honneur qu’on ne peut que louer… et admirer.

Des hommes qui se « la jouent » réellement, qui y mettent la manière, et si dans leur façon de s’exprimer il y a une part un peu théâtrale, ça ne change rien sur le fond. Comme j’ai eu l’occasion de le dire aujourd’hui dans une émission télévisée, il vaut mieux en faire un peu plus… qu’un peu moins, non ?