Vendredi 29 Mars 2024
Tentadero, Arnedo, Rodilhan, Fontvieille, Michelito, Grana y Oro…

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Rencontre avec les novilleros Manolo Vanegas et Guillermo Valencia lors d’un tentadero chez Hubert Yonnet…

L’un est Vénézuélien et l’autre Colombien, mais les deux ont en commun le fait d’avoir traverséà dix-huit ans  l’Atlantique pour tenter leur chance sur le Vieux Continent, avec la même passion et le désir de se faire un nom dans le milieu très compliqué de la novillada piquée.

Autre point commun, ils sont apodérés par les mêmes personnes, Didier Cabanis et Philippe Cuillé, également empresas d’Alès et Vauvert, avec aussi l’appui en Espagne du matador Domingo López Chaves. A La Belugo, ils étaient accompagnés par Ángel Sánchez, propriétaire du célèbre restaurant taurin « El Cruce », à La Fuente de San Estebán, en plein Campo Charro, qui héberge d’ailleurs Guillermo Valencia, Manolo vivant chez López Chaves…

Après le tentadero qui a permis aux deux novilleros d’exprimer leurs qualités toreras et leur envie face à deux bonnes vaches, les deux premières, puis une troisième plus exigeante pour Vanegas qui s’en est bien sorti, alors que Valencia eut l’infortune de voir sa seconde s’invalider, l’occasion était belle de faire plus ample connaissance avec eux…

GUILLERMO VALENCIA

« Je suis né à Popayán et j’accompagnais souvent mon père, qui voulait être matador et qui a fait novillero. C’est lui qui m’a transmis son aficion et c’est avec lui que j’ai fait mes premiers pas dans le toreo, puis dès que j’ai pu, j’ai fréquenté l’école taurine de Cali quand j’avais treize ans. Tout ça est déjà derrière et maintenant je me retrouve ici.

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Même si c’est différent, je me sens très bien chez vous, mon seul regret étant d’avoir loupé le rendez-vous de Vauvert pour une histoire d’escale où j’ai été bloqué à l’aéroport de Francfort, avant d’arriver finalement… le lendemain de la novillada !!! J’étais très déçu, évidemment, mais ensuite, j’ai pris les choses avec fatalité et je serai bien là le 1er novembre pour le festival de Vauvert…

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Cette année, je n’ai toréé qu’une novillada et un festival en Colombie, mais j’espère bien sûr que petit à petit, je vais pouvoir toréer davantage. Pour l’heure, je peaufine ma préparation en tientant et en tuant des toros « a puerta cerrada », d’autant plus que j’ai un rendez-vous important qui m’attend à Manizales le 3 octobre. J’espère que les choses sortiront comme je le souhaite, c’est une grande arène avec une bonne aficion… Puis je retournerai ici trois jours après pour préparer le festival de Vauvert, en espérant là aussi que tout se passe bien pour que ces deux courses me permettent d’ouvrir d’autres portes et d’aller de l’avant.

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Je pense être un torero classique, j’aime beaucoup El Juli, mais aussi Morante, Rafael de Paula, les toreros qui dégagent des sentiments. C’est difficile, mais j’essaie de m’inspirer de leur manière de toréer… »

MANOLO VANEGAS

« Je viens de Seboruco, un pueblo très proche de San Cristobal, issu d’une famille taurine puisque mon père exerçait dans le comico-taurin et j’ai un frère matador de toros, César Vanegas, un autre qui est aussi novillero, et à la maison, on ne parle que de toros ! J’ai donc été imprégné très jeune et c’est mon père qui nous a toujours entrainés, c’est pour ça que je ne suis pas passé par une école, puisqu’en fait, c’était lui notre professeur ! J’ai tout appris de lui puis je suis venu en Espagne, chez le Maestro López Chaves et en France. Je vivais avec lui et c’est comme ça, par relation avec Philippe et Didier, que j’ai pu entrer dans la novillada non piquée d’Alès au printemps dernier.

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Ça s’est très bien passé, au début je trouvais les gens un peu froids, réservés, mais peu à peu l’ambiance s’est dégelée et j’ai été très sensible aux réactions chaleureuses qu’ils m’ont réservées. Je garde donc un excellent souvenir de cette course qui m’a fait un peu connaitre chez vous.

Ensuite, j’ai toréé le lendemain à Valladolid, puis à Cordoue où j’ai été déclaré triomphateur, ensuite de substitution à Plaisance et un festival dans un pueblo espagnol. C’est après que je suis passé en piquée à Gijón et je n’en garde pas un très bon souvenir dans la mesure où j’ai reçu une cornada dans le genou qui m’a laissé un mois sans pouvoir toréer. Ensuite, j’ai repris dans un pueblo de la région madrilène début septembre où j’ai coupé deux oreilles, cette sortie a hombros me redonnant le moral. En définitive, cette temporada a été assez délicate pour moi car j’ai été blessé non seulement à Gijón, mais aussi à Plaisance, et sans cela, j’aurais pu toréer plus.

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Le passage en piquée représente une étape importante, beaucoup de choses changent, les toros sont plus sérieux, ils embistent différemment, il faut donc s’adapter et les responsabilités sont plus importantes, mais ça me convient bien.

Dans l’immédiat, je vais repartir au Venezuela car je torée à la Feria de Valencia, une arène très importante, et de cette novillada va dépendre beaucoup de choses car en cas de succès, je peux espérer entrer dans d’autres cartels. Ensuite, vers avril-mai, je reviendrai en Espagne où j’espère bien sûr avoir quelques contrats, ainsi que dans votre pays.

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Concernant ma façon de toréer, je donne de l’importance à tous les tercios, banderilles comprises, et si je devais citer un modèle, ce serait sans conteste Miguel Ángel Perera car j’aime beaucoup sa manière de toréer, il est très poderoso, en y mettant la manière.

En outre j’en profite pour remercier Didier et Philippe pour ce qu’ils font pour moi, ils m’ont ouvert leur maison pendant ces quelques jours et nous avons passé de très bons moments. Je souhaite que le festival qu’ils vont organiser à Vauvert connaisse le succès, que les novillos embistent, qu’il s’y coupe des oreilles et que les gens sortent contents… »

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Avec Ángel Sánchez, les deux novilleros ont ensuite rejoint Salamanque pour se remettre de suite dans le bain, celui de leur entrainement quotidien avant les prochaines échéances. A coup sûr, on aura l’occasion de reparler d’eux…
 

ARNEDO

 

Hormis le troisième qui a donné davantage de jeu, le lot de Baltasar Ibán a déçu par son manque de combativité.

 

De cette dernière novillada du cycle, on retiendra surtout la blessure de Sergio Felipe qui face à son second a reçu une cornada de 12 cm  lui sectionnant le talon d’Achille droit. Silence à son premier.

 

Silence et saluts pour José Garrifo et deux silances pour Lama de Góngora

 

RODILHAN

« Nous organisons pour le 26 et 27 octobre un week-end taurin avec au programme, toreo de salon, match de foot, tienta et festival.

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Le C.R.A.C menace de faire des siennes, aussi pour éviter toutes sortes de débordements, nous vous recommandons de réserver les places pour la journée du 27 au plus vite. Merci d'avance. »
Morenito,  président de l'A.M.T.F

FONTVIEILLE

Rappel...

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MICHELITO

Un cartelazo pour le jeune Franco-Mexicain ! Suerte…

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GRANA Y ORO

Avec pour invité le matador Álvaro de la Calle, l’émission revient sur la course de rejón de Salamanca avec le triomphe de Diego Ventura, la novillada de Tamames, la corrida de Riaza avec le triomphe d’Alberto Aguilar et le festival de Tordesillas, ainsi que la feria d’Algemesí, la novillada d’Acho au Pérou, le rejón de Murcia, les courses de Talavera de la Reina, Munera, Almodóvar del Campo et Zacatecas. En outre, Léa Vicens explique la suerte « del violín »...

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