Mais où étaient donc les manifestants pacifiques ?

Les débordements de Rodilhan viennent de mettre en plein jour des comportements répréhensibles, au nez et à la barbe des autorités et de la police dont les plus activistes de leurs représentants n’ont manifestement que faire…

On ne peut évidemment que se féliciter des attitudes du Préfet du Gard et d’un Maire qui a des couilles, Serge Reder, qui tout en permettant que le festival ait lieu, a su aussi protéger le retour des aficionados.

Quant aux antis, qui avaient déclaré vouloir manifester pacifiquement, on peut s’interroger sur le sens du pacifisme : pneus dégonflés, rétros arrachés, journalistes menacés, commerçant attaqué, verre brisé déposé sur la piste, aficionados empêchés de gagner les arènes (de quel droit ?), avocat aspergé de peinture rouge, insultes incessantes, ça commence à faire beaucoup ! Et quid du périmètre de sécurité ?

Espérons que des plaintes seront déposées et que ceux qui ont quelques parcelles de pouvoir prendront enfin la mesure réelle de cette menace liberticide de plus en plus pressante et violente car une fois de plus, faut-il le rappeler, ce festival était tout à fait légal et qu’il est honteux que pour quelques perturbateurs, on doive déployer autant de forces de l’ordre alors qu’on devrait pouvoir se déplacer en toute sécurité, ce qui me semble être la plus élémentaire des libertés. Apparemment, ce n’est pas le cas pour tout le monde… Anti-corridas, Basta !!!