Réussite d’un Festival exemplaire…

Même si elles étaient plus diffuses que lors de celui de Rodilhan, les menaces de manifestation existaient toutefois pour ce dernier festival de l’année, à Vauvert.  La différence avec un passé plus ou moins récent, c’est qu’il n’y a plus d’effet de surprise et que maintenant, le comité d’accueil est bien en place. Et à Vauvert, il a semble-t-il bien fonctionné, malgré la venue de quelques « électrons libres ». Premier bon point.

Ensuite, l’organisation. Parfaite. Depuis le sorteo dans le fief d’Hadrien Poujol, le bar du Marché, jusqu’à l’accès aux arènes. Ensuite, bonne surprise, ce jour de Toussaint qui malgré un week-end prolongé et les vacances scolaires, n’a pas découragé bon nombre d’aficionados qui garnissaient confortablement les arènes. Deuxième bon point.

Enfin, comme pour tout festival, on attend une pointe d’originalité, et à Vauvert, ça s’est concrétisé par deux raseteurs devenus banderilleros d’un jour, Hadrien Poujol et Cédric Miralles, qui ont tenu leur rôle avec un certain panache. Et juchés sur le cheval de picador, Olivier Margé, Patrick Alarcon, Renaud Vinuesa et Juliette Fano se sont acquittés plus que convenablement de leur tâche. Enhorabuena à tous. Troisième bon point.

Mais surtout, la plus grande satisfaction de cette tarde, outre les bons moments de toreo qu’elle nous a réservé, c’est le geste collectif des professionnels et des aficionados qui contribuera à égayer un petit peu le quotidien d’enfants gravement malades. Pour les détracteurs, ce n’est peut-être rien, mais pour ces enfants, et même leurs parents, c’est certainement beaucoup ! C’est pourquoi, finalement, la plus belle faena, c’est bien celle réalisée par M. et Mme Nicolas, qui œuvrent à la tête de la CLE ! Sans aucun doute, ce sont bien eux les véritables triomphateurs de ce Festival…