Les mérites d’Hadrien Poujol et Cédric Miralles…

Même s’il reste exceptionnel, le mélange des genres a toujours existé en tauromachie, surtout à l’occasion des festivals. Des courses pas comme les autres où toutes les fantaisies sont permises…

Ainsi, a-t-on pu voir évoluer des professionnels dans des spécialités qui ne sont pas la leur, et le plus souvent, avec un grand sérieux et une maîtrise surprenante. Un matador, un mayoral ou un ganadero faisant office de picador, ou participant à un « acoso y derribo », et à l’inverse, un picador maniant une muleta, ou encore… des raseteurs devenant banderilleros d’un jour…

L’occasion de revenir sur le festival de Vauvert, avec la participation des raseteurs Hadrien Poujol et Cédric Miralles, qui ont pris leur rôle avec un grand sérieux et qui ont reçu pas mal d’ovations et de félicitations des toreros.

Un hommage cent fois mérité, d’autant plus qu’outre la morphologie conséquente de l’adversité, ils ont eu aussi à lutter contre certains préjugés, et pire, des menaces et pressions en tous genres. De l'intérieur comme de l'extérieur.

Avec les picadors d’un jour, Olivier Margé, Patrick Alarcon, Renaud Vinuesa et Juliette Fano, leur plus grand mérite aura été de les dépasser, voire de les ignorer, pour apporter leur pierre à l’édifice, celle de leur contribution à l’œuvre caritative de ceux qui se battent pour le bien-être des enfants malades. Le reste, au fond, me parait bien dérisoire…