L’adjudication des arènes du Puerto de Santa María fait beaucoup de bruit…

Avec au centre du débat, le fameux « canon », lisez la redevance, qui pour une arène mythique n’en reste pas moins limitée en termes de remplissage et de rentabilité.

Principalement active en été, cette plaza retrouve une ambiance digne de son histoire en deux ou trois occasions, pas plus. Et plusieurs empresas s’y sont déjà cassé les dents.

Or, au lieu de trouver un consensus acceptable par tout le monde, les autorités viennent d’annoncer une redevance salée – 400.000 € - qui semble rebuter les impresarios susceptibles d’être intéressés qui ont fait savoir, à l’instar notamment de Simon Casas et José Cutiño, que c’était pure folie…

Malgré la réplique du chargé de la tauromachie qui insinue qu’il y a complot pour éloigner quelques concurrents pour mieux dévorer ensuite le fromage (je simplifie, mais il y a de ça dans les allégations de ce responsable), ce qu’a immédiatement nié Casas, il semble que personne ne vienne se bousculer au portillon, sauf grosse surprise à venir.

Quoi qu’il en soit, il serait bien dommage qu’une telle arène sombre dans la médiocrité pour des considérations uniquement financières liées à l’appétit de municipalités à la voracité avérée.

Le Puerto n’est certes pas un cas unique, mais si l’on parle de culture taurine, il y a peut-être d’autres stratégies pour mieux la défendre, non ?