Quand le novillero José Ruiz suscite de l’intérêt…

En évoquant dans mundotoro.com le profil de la temporada 2014 dans les arènes qu’il dirige, José Cutiño a révélé qu’il avait l’intention d’enrôler un novillero, José Ruiz Muñoz, qui n’est autre que le petit-neveu de Curro Romero.

Par le plus grand des hasards, il se trouve que j’ai assisté il y a deux ans à Chiclana à une compétition entre élèves des écoles taurines andalouses. Malgré un vent à décorner les bœufs, et même les toros, José m’avait frappé par son corte, déjà bien étudié, de torero à ranger dans la catégorie de ceux qui tiennent naturellement une gestuelle artistique des plus allurées.

Bien sûr, la trajectoire de tous ceux qui ont embrassé la profession dépend de tellement de paramètres que je ne peux pas prévoir l’avenir de ce novillero, mais une chose est sûre, ce n’est pas un tenant de l’uniformité.

Tous savent faire des passes, tous ont acquis la technique de base, mais au-delà de ça, il y a la personnalité de chacun. Et pour ce que j’en ai vu,  José n’en manque pas. A l’image du Pharaon de Camas - bon sang ne saurait mentir - dont il s’inspire visiblement. Pour le pire, penseront peut-être certains. Permettez-moi de lui souhaiter aussi… que ce soit pour le meilleur !