Question récurrente à Istres : Mais putain, comment il fait ?

Il, c’est Bernard Marsella, qui à la tête des arènes du Palio consacre tout son temps à se creuser la tête avent de foncer et de concocter dans une arène de troisième… des cartels de première !

Car quels que soient les goûts de chacun, à la lecture de l’affiche, si ça continue à ce rythme, les édiles istréens ne vont pas tarder à se voir obligés de faire monter un étage sur le Palio !

Laissons à Bernard Marsella les secrets de sa potion magique, même si l'on en connait quelques ingrédients, à commencer par la passion, le travail et sa force de persuasion... J'en connais qui font des centaines de kilomètres pour aller voir Morante, d’autres qui sont de fervents admirateurs de Ponce et de Joselito, sans avoir pu imaginer qu’un jour il ferait ici un retour exceptionnel en tant que matador, d’autres, plus toristas, qui misent sur Escribano, un Adame en plein boom et un Ureña qui monte en puissance, avec les toros de La Quinta, pour espérer une tarde conforme aux attentes. Sans oublier Juan Bautista, qui a cassé la baraque l’année précédente lors de son encerrona, et Cayetano Ortiz qui même dans ses plus beaux rêves, n’aurait pu songer à un parrain et un témoin aussi prestigieux !…

Avec des tarifs raisonnables et un habillage de feria qui n’a plus à faire ses preuves, il ne faut pas être un grand devin pour prédire que s’il y a quelque chose qui devrait exploser à Istres ces jours prochains, ce sera… la taquilla !!!