St-Martin et Olivenza, les deux logiques de la corrida…

Qui s’affrontent comme deux sœurs ennemies ou qui se complètent, selon la vision de chacun. Pour ma part, je pense qu’elles se complètent et reflètent bien l’éclectisme qui sied à la corrida car tous les toros et tous les toreros ne sont pas les mêmes. Et vouloir les insérer dans le même moule, ce serait au mieux une belle utopie.

Qu’on le veuille ou non, il y a des genres, et si l’on ne s’en tient qu’à ces deux arènes, mais on pourrait multiplier les exemples, on n’imagine pas qu’elles pourraient un jour inverser leurs cartels. Chacune a son caractère, son identité, et s’en tient à ce que son public vient chercher.

Libre à chacun de choisir et d’éprouver les émotions qu’il ressent. Comme au théâtre, au cinéma ou avec la musique. Shakespeare n’a pas écrit des comédies de boulevard, Pasolini n’a pas réalisé les Charlots font l’Espagne et on ne donne pas des concerts de Rap à l’Opéra Bastille, que je sache… Après tout, que chacun trouve son excellence là où il pense qu’elle est… Ça aussi, ça s’appelle la Liberté !