Hier, c’était atelier peinture, et aujourd’hui, atelier musique…

 Lundi, ce sera peut-être macramé, mais désolé, j’ai piscine… Bref, après les peintres barbouilleurs de l’ombre, nous avons eu droit à la petite cohorte des siffleurs, et surtout siffleuses, du dimanche. Pas très nombreux au demeurant, juste pour vérifier que faire le buzz sur le net et dans les mails adressés aux autorités, comme si des hordes allaient débouler, ça commence à faire rire… Sauf que les dites autorités sont quand même obligées, par mesure de prévention, de déployer un dispositif comme si les chars russes allaient envahir la ville !!!

A vrai dire, je suis de plus en plus songeur devant les motivations profondes de ces brailleurs du dimanche, qui passent des heures devant une grille en faisant le maximum de bruit pour pallier le nombre maigrichon de la troupe. Même en jouant du sifflet et de la crécelle, ils ont eu quand même beaucoup de mal à se rendre crédibles, ce qui prouve bien que lorsque les activistes venus de loin ne viennent pas grossir le bataillon, on en revient à quelque chose de plus conforme quant à la mobilisation des uns et des autres. D’un côté, une arène quasiment pleine, un bon moment festif et taurin, et de l’autre, une poignée de musiciens du dimanche.

Un quartier bouclé, cinquante mètres de barrières, des forces de police mobilisées, entre nous, j’ai envie de dire… tout ça pour ça ?