Dix-sept ans déjà…

 C’était en 1997. Antonio Ferrera, que l’on avait bien connu de novillero chez nous et qui à l’époque était apodéré conjointement pas Luc Jalabert et Alain Lartigue, allait prendre l’alternative à Olivenza, pour ainsi dire chez lui. Un grand souvenir dont je me souviens encore de tous les détails...

Avec des Victorino ! Et avec Ponce ! Mais aussi Pedrito de Portugal, qu’une forte colonie portugaise suivait… Une ambiance indescriptible, quatre oreilles dans son escarcelle… et la promesse de nombreux triomphes à venir.

Dix-sept ans après, après avoir lutté contre vents et marées aux quatre coins de la planète taurine, Antonio semble avoir trouvé une seconde jeunesse et avec plus de maturité et toujours autant de hargne, il est encore bel et bien là. Et aujourd’hui, à Olivenza, s’il a encore payé le prix du sang, il a aussi une nouvelle fois convaincu. Par son entrega, sa vaillance, sa détermination à toute épreuve et son pouvoir de transmission. Et c’est bien comme ça comme l’aime. Monté sur ressorts… Suerte, Zébulon !