Quand l’exemple vient parfois de haut…

 Il y a une dimension qui est peut-être l’apanage des plus grands et que certains fraîchement émoulus oublient parfois : l’humilité.

Récemment, deux figuras sont venus rappeler que malgré leurs nombreux triomphes et des milliers de toros combattus, la faena parfaite était devant eux ! Et pourtant…

 On ne va pas rappeler ici la carrière de Joselito, un maestro des maestros, un figurón qui a laissé sa trace et qui peut être un exemple pour les générations montantes. « Je pense que je n’ai pas atteint mon sommet en tant que torero ! », a-t-il déclaré récemment. Je n’ai envie de dire qu’une chose, putain, qu’est-ce qu’il lui faut !!!

Quant à Juan Mora, l’artiste de Plasencia, il vient de déclarer pour sa part : « Je n’ai pas encore réussi à réaliser la faena dont je rêve ! »…

Comme quoi, dans le toreo, rien n’est acquis et les matadors, quels que soient leur registre, ont toujours à prouver. Que ce soit les plus grands qui l’affirment tombe à pic pour ceux, pas tous heureusement, qui auraient tendance à prendre précocement le melon en croyant être arrivé… avant de commencer !