L’ambiance n’est pas au beau fixe dans la cité des Califes…

En effet, l’empresa « Ramguertauro » voit son projet de feria remis en cause par les autorités qui trouvent que les cartels proposés ne sont pas dignes d’une telle arène.

Et comme de surcroît, Finito de Córdoba n’était pas censé y figurer, ce dernier en rajoute une louche dans les médias, se plaignant du mépris de la part de la direction des arènes.

Enfin, l’empresa n’étant pas à jour de tous ses paiements après une dernière temporada qui n’a pas apporté à la taquilla les fruits espérés, tout semble aller vers une résiliation de son contrat et de la rapide nomination d’une autre empresa pour gérer le « Coso de los Califas »…

Car selon l’administration, il n’est pas question de laisser les Cordouans sans feria, au risque d’être obligés de restreindre l’affiche. Moins de cartels, mais plus rematés, telle semble être la voie de la sagesse pour attirer du monde dans une arène où l’on ne se bouscule plus depuis longtemps.

Toutefois, en tenant compte des intérêts des uns et des autres, qui ne vont pas toujours dans le même sens, l’équation n’est pas simple à résoudre et le temps presse. Au bord de la Mezquita, les pronostics vont bon train, la casa Matilla revient le plus souvent dans les pronostics, et si je devais en faire un, compte tenu du caractère de l’aficion locale, ce serait deux corridas de figuras et le reste à la puta calle…

Mais dans ce cas, à part Finito, quid des toreros locaux, des espoirs qui montent et des plus modestes tout en ayant leurs mérites ? Comme trop souvent, ils risquent d’être voués à la portion congrue. On pourra certes le déplorer, mais si la tauromachie était juste, ça se saurait depuis longtemps. A Cordoue comme ailleurs…