Vendredi 29 Mars 2024
Arles, Andy, Mugron…
Lundi, 21 Avril 2014

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Triomphes de Paco Ureña et Andy Cartagena pour la clôture…

 Avec le beau temps revenu et devant des gradins à moitié remplis, la corrida de clôture de cette feria arlésienne a vu le triomphe de  Paco Ureña (saluts et deux oreilles) face à « Vaccarès », un superbe toro de Robert Margé qui a eu les honneurs de la vuelta posthume. Et si ses frères, au demeurant tous bien présentés, mais au comportement inégal, n’ont pas toujours eu autant de qualités, le public aura au moins vibré pendant ce quart d’heure avec un excellent tercio de piques en trois rencontres et pour les bonnes manières, tant au capote qu’à la muleta, d’un Paco Ureña qui a confirmé ses bonnes dispositions du moment, puisque la veille, à Cieza, il avait indulté « Estudioso », toro de Victorino Martín.

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Le maestro de Lorca avait déjà étalé son classicisme et son sens du temple avec son premier au cours d’une faena agréable comprenant notamment des naturelles allurées, concluant par entière après pinchazo. Incontestablement, un torero qui a marqué des points aujourd’hui et qui sera revu avec plaisir…

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Miguel Abellán (applaudissements et sifflets) n’aura pas laissé la même impression. Son premier manqua de forces, ce qui ne contribua guère à élever le débat, le Madrilène composant une faena égrenée de quelques mouvements méritoires, mais à la transmission limitée, relation de cause à effet. Entière au troisième envoi. Au quatrième, qui se fit vite menaçant, on n’a pas retrouvé le Miguel guerrier comme on l’a eu connu, sa maladresse aux aciers finissant de faire baisser la note.

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Manuel Escribano se montra décidé au capote en recevant son premier par larga puis se fit applaudir palos en mains, notamment sur un quiebro serré. Brindée à Alain Montcouquiol, sa faena, débutée aux planches, ne s’envola jamais, le maestro de Gerena ne trouvant pas face à lui un adversaire propice aux grandes envolées. Entière. Avec le quinto, bis repetita aux banderilles, puis brindis à l’assistance d’une faena appliquée mais sans grande transmission, quelques naturelles relevant toutefois la sauce. Entière.

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En matinée, devant une arène quasiment pleine, et face à des toros de Murube qui ont donné du jeu, surtout les trois premiers, les trois autres s’avérant plus compliqués, Andy Cartagena (deux oreilles et deux oreilles) a connu un triomphe majeur.

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Deux prestations abouties dans toutes les suertes, ajoutant à son sens du spectacle, son enthousiasme et sa monte impeccable, un professionnalisme et une virtuosité remarquables.

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Diego Ventura (oreille et saluts) a aussi connu de bons moments, mais on le vit cependant moins conquérant et virevoltant qu’en d’autres occasions. S’il a composé les deux fois des trasteos méritoires, notamment aux banderilles, il n’a jamais enflammé le cirque comme à ses meilleurs jours, même le rejón de muerte étant moins assuré.

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Pour sa présentation, Léa Vicens (applaudissements et oreille) a connu un début en demi-teinte avec deux rejons traseros, mais s’est bien reprise par la suite aux banderilles, les aciers gâchant néanmoins l’impact de sa première prestation. En revanche, elle s’est montrée plus assurée face à l’ultime, notamment aux banderilles avec Gacela, Bético et Desafío, méritant largement l’oreille coupée, ne serait-ce que pour la précision dans ses poses, auxquelles on peut ajouter l’élégance et l’entrega. Sous les yeux de son mentor Ángel Peralta, Léa a su s’attirer la sympathie et l’adhésion du concave et incontestablement, elle est sur le bon chemin. Personnellement, je lui aurais volontiers accordé la seconde oreille…

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ANDY

Suite à la cornada reçue à Aignan, Andy Younes a passé une nuit sans fièvre et a été examiné ce lundi dans une clinique nîmoise où il a été constaté que la blessure n’est pas infectée, les drains devant être enlevés mercredi. On lui souhaite évidemment une prompte et complète récupération…

MUGRON

Pour ses débuts en piquée, face à des novillos de Luis Algarra, Louis Husson a coupé une oreille à chacun de ses novillos. Vuelta et saluts pour José Garrido et deux silences pour Ginés Marín. Belle entrée.