Les chiffres ont parlé : retour vers la stabilité pour les toros…

Les responsables des Affaires Taurines en Espagne ont dévoilé leurs statistiques pour 2013 et au vu des nombreux chiffres, avec 1858 spectacles taurins répertoriés, la baisse est beaucoup moins importante que les deux années précédentes, les plus touchés étant les comico-taurins, les courses mixtes et les becerradas. Quant au nombre de ganaderías, il demeure quasiment identique.

Si les corridas de toros ont vu aussi leur nombre diminuer d’environ 10%, il est toutefois heureux de constater que celui des novilladas non piquées a augmenté de près de 7%, alors que les novilladas piquées se maintiennent sensiblement au même niveau, ce qui en période de crise laisse entrevoir des perspectives dans le domaine du renouvellement des générations. Et si de là pouvaient sortir quelques nouvelles figuras, personne ne s’en plaindrait !

Quant à la répartition par régions, c’est celle de Castilla la Mancha (provinces d’Albacete, Ciudad Real, Cuenca, Guadalajara et Tolède)  qui est en tête, tous genres confondus. Mais si l’on ne considère que les corridas, l’Andalousie vient en tête, suivie de la Communauté de Madrid et Castilla la Mancha.

En définitive, si l’on tient compte des effets de la crise et du soubresaut négatif des années 2011/2012, que l’on retrouve d’ailleurs dans d’autres domaines, on peut constater une certaine stabilité chez la maison mère, contrairement aux affirmations erronées et volontairement de mauvaise foi de ceux qui annoncent la fin prochaine des toros en Espagne…