Un coup d’épée dans l’os générateur de tant de frustrations…

Pour la clôture d’une Feria de Séville pas comme les autres, Antonio Ferrera est passé à deux doigts du chef-d’œuvre abouti pour avoir pinché sa seconde faena qui a fait rugir la Maestranza.

Et pourtant, malgré cette maladresse, ou malasuerte, les aficionados ont réclamé l’oreille, qu’ils ont obtenue, et même la seconde, que le palco n’a pas lâchée. C’est dire combien « Zébulon » a suscité l’enthousiasme dans les travées… qui n’ont pas été souvent à pareille fête !

Pour ce qui de l’avis unanime aura été le faenón de cette feria, il est possible que l’Extremeño en soit déclaré le triomphateur. Car au-delà du strict comptage arithmétique, Séville a toujours valorisé ces moments exceptionnels, ceux dont on parle pendant toute une saison. Pinchazo ou pas…

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