Quand le Maestro de Chiva ne lâche pas le morceau…

 Avec un quart de siècle d’alternative dans l’esportón, Enrique Ponce trouve encore le moyen d’être motivé comme un novillero, et comme il l’a encore prouvé aujourd’hui à Las Ventas, on tient en lui un modèle de professionnalisme.

Pourtant peu épargné ces derniers temps, il a surmonté les souffrances pour revenir dans le Temple, ce qui l’honore, alors qu’il pourrait se ménager une temporada plus tranquille. Après cinq ans d’absences, Ponce est revenu à Madrid, et l’accueil chaleureux qu’il a reçu conforte bien l’idée de la place prépondérante qu’il occupe dans le cœur de la plupart des aficionados.

Dans cet ordre d’idée, sa venue prochaine à Nîmes en compagnie de Finito et Manzanares s’annonce comme un des moments forts de cette Feria de Pentecôte. Et s’il est dans les mêmes dispositions qu’aujourd’hui à Las Ventas, les vieilles pierres de l’amphithéâtre risquent une nouvelle fois d’en trembler. De plaisir, bien sûr !