Jeudi 28 Mars 2024
Mont-de-Marsan
Mercredi, 16 Juillet 2014

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Triomphe de Manzanares pour l’ouverture de la Madeleine…

Arènes quasiment pleines, grosse chaleur. Six toros de Zalduendo de tamaño moyen donnant un jeu irrégulier, meilleurs les 2, 5 et surtout 6.

Morante de la Puebla (silence et sifflets) ouvrit le bal avec un client aux forces limitées qui prit deux piques cuidées, et pour cause. Après un bon tercio de banderilles avec la première intervention à la flûte landaise de Jean-Luc Laboudigue, Morante, peu aidé par un toro compliqué, s’appliqua pour le doubler puis exécuta deux séries guère convaincantes à droite, poursuivit par naturelles aidées prudentes puis derechazos sans grande allure avant de sécher avec les aciers. Au quatrième, piqué en carioca puis avec dose homéopathique, Morante démarra sa faena par muletazos prometteurs, mais son adversaire s’avérant deslucido, les choses n’allèrent pas très loin, le maniement du verdugo n’arrangeant rien.

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Manzanares (oreille et oreille), mieux servi, se distingua au capote pour recevoir son premier qui prit deux piques poussées et après un bon second tercio, il aligna des séries de bon goût, se relâchant et templant des muletazos au cachet artistique relevé. Entière recibiendo et toro qui tarda à tomber. Avec le quinto, qui prit deux puyazos sans style, l’Alicantino traça encore des séries ajustées sur les deux rives qui portèrent sur les travées, étalant maestría et haute technicité avant de tuer d’une entière qui libéra logiquement l’oreille de la grande porte.

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Thomas Dufau (saluts aux deux) reçut son premier par larga cambiada de rodillas et poursuivit par capotazos décidés genou ployé. Juste de forces, le Zalduendo prit deux piques très mesurées, puis le local brinda à l’assistance une faena débutée à genoux au centre qui comprit de bons moments, notamment à droite. Demie après deux pinchazos. Avec l’ultime, le meilleur de l’envoi, reçu a portagayola puis bien piqué en deux rencontres, petit intermède morantista, le maestro de La Puebla se faisant allumer à chaque fois qu’il ouvrait son capote, allant réaliser et réussir le quite du pardon. Réplique de Thomas puis entame très volontaire, le Montois se mettant son opposant dans la canasta dès les premiers muletazos, donnant la distance et variant les tandas avec entrega jusqu’aux circulaires inversées et luquecinas en adornos. On sentait le triomphe possible, mais hélas deux tiers de lame puis un descabello sont venus malencontreusement tiédir la bonne impression laissée auparavant. Dommage…

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