Aucun enfant sans jouet…

« Ningún niño sin juguete »… En cette période de cadeaux, c’est le slogan lancé par ceux qui sont solidaires face aux difficultés de certaines familles. Et question solidarité, le monde des toros n’est pas le dernier.

Toreo de salon, rencontres sportives, tentaderos, toutes ces manifestations sont ouvertes au public non pas contre un billet d’entrée, mais en apportant un jouet au guichet. Par ce moyen, des milliers d’enfants ont passé, ou passeront avec les Rois Mages, des fêtes plus conformes à ce que doivent être ces jours particuliers qui leur sont avant tout destinés.

Sans oublier, bien entendu, ici ou là, des actions en faveur des enfants touchés par la maladie. Aussi, franchement, il y a parfois des réactions que j’ai du mal à comprendre. Il est facile en effet, lorsque l’on est bien au chaud au coin du feu et à l’abri du besoin, de taper sur son clavier des messages à la limite de l’écœurement, comme il m’en a été transmis récemment. Des gens qui s’insurgent contre ses actions en sortant des arguments à deux balles qui les confortent dans leur égoïsme. Minable, encore plus lorsqu’il s’agit d’enfants gravement malades. Car que ce soit pour des souffrances physiques ou liées aux conditions sociales, ces enfants méritent en ces circonstances autant d’attention que les autres, sinon plus. Et tant pis pour ceux que ça gêne !!!