Vendredi 29 Mars 2024
Séville, Sánchez Vara, Vergèze, Vauvert, Serrano, Fiesta Campera, CFT, Planète Corrida, Expo…

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Triomphe de Manzanares à la Maestranza enfin remplie...

Changement de panorama à la Maestranza avec le premier « no hay billetes » de la feria. L’histoire retiendra l’alternative de Lama de Góngora (saluts et silence) face aux Victoriano del Río (3 et 4 de Cortés), un lot qui a surtout souri au sorteo à Manzanares.

L’Alicantino a coupé une oreille à chacun de ses adversaires qui a surpris par un labeur plus technique qu’esthétique, comme l’exigeaient ses deux toros. A l’issue de sa seconde faena, le public a pétitionnée la seconde oreille, celle qui lui a manqué pour sortir par la Porte du Prince, le palco la lui refusant.

Silence aux deux pour Enrique Ponce qui est tombé sur deux opposants sans grandes options.

Pour voir le résumé vidéo de cette corrida, cliquez ICI

(Photo : Maestranza)

SÁNCHEZ VARA

 Guadalajara. Toros de Palha et Cantinuevo (4º et 5º). Les meilleurs les seconds et sixièmes, mobiles.

 Sánchez Vara, en solitaire: oreille, oreille, oreille, ovation, oreille et deux oreilles.

Raúl Ramírez a sauté le sixième a la garrocha, banderillé dans la foulée par le Maestro; il a également banderillé ce sixième à la chaise, maîtrisant cette suerte parfaitement.

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Saluons ce soir Sanchez Vara, un de ces mercenaires qui jamais ne s'est échappé devant toutes sortes de corridas et s'est envoyé les toros les plus durs dans des pueblos improbables. Il sera ce dimanche à Vergèze. Ca vaudra la peine de faire le déplacement, amis aficionados de verdad ! Saluons-le pour son courage, son humilité, son aficion. Il s'est cogné six toros de Palha, très bien présentés pas commodes, souvent mansos et manquant de race et il a triomphé au bout du compte.

Saluons-le parce qu'il incarne ce que sont les valeurs immortelles de la tauromachie: l'honnêteté, la volonté, la persévérance. On ne le trouve pas sur facebook et la com n'est pas son fort. Il ne fera pas mannequin pour Armani et on ne lui a jamais fait de cadeaux comme il l'a dit avec une certaine amertume à la fin de ce combat, mais il n'a jamais renoncé. Malgré l'hostilité d'une fraction d'une aficion conditionnée par une critique vendue aux figuras, par la pub qui se cache derrière le mot communication et l'attitude méprisante des empresas, il a suivi son chemin et gagné un public populaire et authentique qui valorise son pundonor, la dignité avec laquelle il exerce sa profession.

On ne se marchait pas sur les pieds samedi à Guadalajara comme ce fut le cas à Séville; on ne portait pas des costumes bien repassés et des cravates assorties, mais des chemises à carreaux et des vestes en laine; on ne s'était pas gominé les cheveux pour aller à la corrida comme dans l'opéra, on était coiffé de feutres ou de bérets de ceux qui nous rappellent l'Espagne éternelle. Celle du peuple. Bref, nous étions, avec Sánchez Vara, du côté des modestes de ceux qui luttent et qui ne la ramènent pas.

 (Pierre Vidal - Photo : Javier Arroyo)

 VERGÈZE

Intéressante entrée en matière le samedi 18 au matin avec une tienta de vaches de la Véronique, avec Luc Tosello sur le cheval…

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Tibo Garcia a démarré la séance avec une première vache qui finit rajada, le novillero affichant confiance, temple et entrega, s’adjugeant ainsi le droit de toréer la cinquième, réservée au meilleur novillero.

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Thomas Ubeda  (CFT) s’est battu avec cran et opiniâtreté face à une vache qui ne lui a guère facilité la tâche.

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Rafael de Lucas (ET Arles) a hérité de la meilleure et a étalé une torería relevée par plusieurs mouvement esthétiquement aboutis.

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Adam Samira (ET Arles) a de beaux atouts à faire valoir et malgré les difficultés, a su s’attirer la sympathie du public pour son charisme et ses attitudes toreras.

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VAUVERT

A l’occasion de son XXVème anniversaire, le Club Taurin « El Campo » avait convié les aficionados à une journée taurine débutée par une tienta de trois vaches de Roland Durand pour Rafi Raucoule (CFT), Baptiste Cissé (Adour Aficion) et Carlos Olsina (Béziers), les trois exposant des arguments bien en phase avec leur envie et leurs progrès. Déclaré vainqueur par le jury, Baptiste Cissé a lidié ensuite un becerro du même fer.

Après les sympathiques agapes de la mi-journée, retour aux arènes pour voir évoluer Camille Juan, Louis Husson et Tibo Garcia.

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Camille Juan prit un François André piqué par deux fois par Marc Alien.  Brindis au public d’une faena décidée, parfois heurtée, voltereta sur les naturelles, Camille se reprenant bien avant d’en finir d’une entière. Saluts.

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Louis Husson se distingua au capote, notamment sur un quite par chicuelinas entre les deux puyazos. Brindis à l’assistance et faena volontaire face à un Alain Tardieu qui le souleva sans mal, Louis se montrant déterminé sur plusieurs séquences données avec aguante et décision, rematées par manoletinas avant deux entières. Saluts.

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Tibo Garcia lidia aussi un Alain Tardieu qui ne prit qu’une pique avant une faena brindée au public comprenant quelques mouvements templés et méritoires, d’autant plus que son adversaire pêchait par manque de transmission. Demie, trois quarts. Oreille.

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A l’issue de la course, le président Robert Mattonai a remis un souvenir à quelques membres éminents du club, notamment Robert Laurent, longtemps président, puis aux toreros et ganaderos, en présence de Mme Cathy Guyot, maire, et Jean Denat, ex-maire. La fête pouvait se poursuivre en musique, avec la Peña « Los Caballeros » de Bellegarde et les danseuses flamencas de « Gypsies Estrells », aussi talentueux les uns que les autres. Longue vie au Campo…

SERRANO

A Ejea de los Caballeros (Saragosse), sous la pluie et dans un ruedo transformé en marécage, Marc Serrano a fait la vuelta après son premier combat face à un Sayalero y Bandrés.

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FIESTA CAMPERA

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CFT

Pour suivre le récit complet du stage des élèves du CFT en Espagne, "une histoire ordinaire d'un stage... pas ordinaire", cliquez ICI

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PLANÈTE CORRIDA

Le N°128 est en kiosque. Au sommaire :

L’inconstance du petit monde, les Fallas de Valencia, les ganaderías Cebada Gago, et La Paluna, Denis Loré et Bernard Marsella,  l’Eros dans la corrida, Le Grau du Roi une arène à reconquérir, Frédéric Pastor, Francisco Blanco et l’adieu à Fermín Bohórquez…

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EXPO

HOMMAGES PHOTOGRAPHIQUES DE MICHEL VOLLE AUX 20 ANS DE LA FERIA DE LA CRAU…

Exposition de photographies de Michel VOLLE qui rend hommage à tous ceux qui ont écrit l'histoire de cette feria de St Martin de Crau créée en 1995 par quelques passionnés.

De nombreuses photographies réalisées au fil de ces 20 années montrent à la fois les toreros et les élevages importants qui ont marqué de leur empreinte les ferias qui se sont succédées.

Si tous les moments de la lidia sont représentés, le tercio de vara, considéré comme un moment essentiel dans cette placita y occupe une place importante. Il en va de même pour les élevages et les toreros français qui ont souvent été présents dans les cartels. Les anciennes arènes qui ont accueilli la feria jusqu'en 2007 y sont évoquées avec une certaine nostalgie, mais les nouvelles marquent à partir de 2008 le début d'une autre ère. Au cours de ces dernières années des toreros et des élevages de renom s'y sont succédé et beaucoup de photos leur sont consacrées. Hélas, ces 20 ans ont vu aussi des acteurs et aficionados nous quitter et une place devait leur être réservée. De nombreuses photos exposées ont été publiées dans le magazine TENDIDO, puis dans TOROMAG, pour lesquels Michel Volle a toujours réalisé les reportages photographiques, tandis que Nadine Regardier signait les reseñas.

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Exposition présentée avec le concours de la municipalité et de la Unica - Salle Léo Lelée - Rue Léo Lelée (en face le Crédit Agricole) les 24, 25 et 26 avril de 10h à 20h. Vernissage le jeudi 23 à 19h.

(Communiqué)