Entretien avec Manolo Vanegas à quelques jours de son premier rendez-vous…

Revenu de son pays natal, le Venezuela, où il a passé une bonne partie de l’hiver, Manolo Vanegas a mis les bouchées doubles dans sa préparation afin d’être fin prêt dimanche prochain pour sa reprise à Samadet. 

Rencontré cette semaine à l’occasion de tentaderos chez son mentor Philippe Cuillé puis chez le ganadero Jean-Luc Couturier, Manolo m’a confié notamment son espoir que la future temporada lui fasse franchir le pas définitif jusqu’à la cour des grands…

« Dans mon pays, j’ai toréé cet hiver un mano a mano avec Jesús Enrique Colombo à Valencia. Il y avait une grosse ambiance et j’ai triomphé, coupant trois oreilles aux novillos compliqués de Campolargo.  Ça faisait quatre ans que je n’avais plus toréé dans mon pays, les gens m’attendaient et j’en suis reparti très satisfait. Je n’ai pas eu d’autres opportunités, mais j’ai passé pas mal de temps au campo, en particulier dans la finca d’Hugo Molina, ainsi qu’auprès de ma famille.

Voir le résumé vidéo de ce mano a mano en cliquant ICI

Je suis rentré récemment et le tentadero chez Philippe Cuillé était mon premier ici. Il faut que je me prépare à fond car après Samadet, il y aura Arles où j’ai triomphé l’an dernier et où je compte bien m’imposer à nouveau dès le début de la saison. Les gens me connaissent à présent et ils exigent davantage de moi, donc je me dois d’être à la hauteur de leurs attentes. Je suis très mentalisé et bien sûr, un premier triomphe à Samadet lancerait au mieux ma temporada…

C’est un cartel « bonito », à caractère international. Je connais bien Navarro, un novillero de la zone de Salamanca avec qui j’ai tienté assez souvent, tout comme Tibo, qui a montré de bonnes choses sans picadors et qui va lui aussi provoquer l’attente de l’aficion pour ses débuts en piquée.

Arles représente un autre « compromiso » très important, j’y ai triomphé l’an dernier et chaque jour, j’essaie de progresser pour montrer une bonne image en donnant le meilleur de moi-même. J’espère évidemment que ça va bien se passer et que les aficionados sortiront satisfaits de ma prestation. Ojala…

A propos de l’aficion, je suis très heureux d’avoir à présent une peña, c’est un soutien moral important, avec des gens qui vont m’entourer, m’aider et me suivre. J’espère qu’ils passeront un bon moment dans tous les endroits où j’irai toréer et qu’ils se régaleront…

Madrid ? Par rapport à l’an dernier, il me reste de bons souvenirs, même s’il y a eu aussi une blessure. Dans cette profession, il y a des jours qui ont un goût plus doux que d’autres, on le sait bien, et il faut l’accepter. A Las Ventas, j’ai connu les deux, mais je veux garder en tête les moments plus agréables, le plus important restant l’oreille coupée le 12 juillet pour ma présentation. Les gens ont commencé à me regarder différemment et à plus me respecter car couper une oreille à Madrid, ce n’est pas rien !

Je suis retourné à Las Ventas le 2 août où j’ai connu l’autre facette avec une blessure qui depuis m’empêche de banderiller à cause de mon épaule gauche, une gêne qui ne pourra s’estomper qu’avec le temps. Mais je me suis bien battu et l’aficion de Madrid me plait beaucoup, c’est pourquoi j’aimerais bien retourner à Las Ventas cette année. Pour l’heure, il n’y a rien de concrétisé, mais je sais qu’il y a des contacts et j’espère bien qu’ils aboutiront. Mais d’une façon générale, je n’aime pas trop parler des arènes où je dois aller toréer… tant que l’affiche n’est pas sortie !

L’alternative ? Evidemment que je commence à y penser. Tout le monde me demande quand et où je vais franchir le pas, même s’il ne faut pas brûler les étapes. Franchement, si j’avais le pouvoir de choisir, ce serait dans l’absolu… Arles pour la Goyesque ! Je rêve de m’habiller dans ce costume, mais ça pourrait être aussi une arène importante, y compris en Espagne. Pour l’heure, on n’en sait rien, mais si on recevait une proposition qui nous motivait, elle serait étudiée avec attention. Surtout si c’était à la fin de cette saison ou le début de l’autre. Toutefois, je suis bien conscient que tout ça va dépendre des résultats de ma temporada…»

Pour confirmer la bonne impression laissée un peu partout l’an dernier, Suerte Manolo, dès Samadet…

(2 photos Las Ventas : Juan Pelegrín)

BANDERILLES

Rappel…

MILLAS

Les novillos retenus pour la novillada concours du dimanche 7 août sont  Gallon frères - Bruno Blohorn - Alain Tardieu - Granier frères - L’Astarac et Camino de Santiago.

(Communiqué)

AFICION

Rappel...

PARIS

POSADA

Remise du Tastevin d'Argent à Juan POSADA DE MARAVILLAS…

L'Union Taurine Biterroise recevra ce samedi 12 mars à 19h au Musée Taurin, Juan POSADA DE MARAVILLAS pour la remise du traditionnel TASTEVIN D'ARGENT, décerné au triomphateur de la novillada de la Feria de Béziers 2015.

Juan est issu d'une dynastie de Toreros Sévillans du quartier de Triana qui, depuis 1860, donna plusieurs novilleros et matadors de toros, notamment son grand-père Juan POSADA qui toréa au début des années 50 avant de devenir journaliste taurin dans la presse écrite et radiophonique. Alors que son frère ainé est matador de toros sous le nom d'Ambel POSADA, le jeune Juan POSADA a ajouté le qualificatif « DE MARAVILLAS », prénom de sa grand-mère et de sa mère.

Si sa famille est originaire de Séville, le jeune JUAN se fit connaitre à Badajoz, résidence actuelle de sa famille.

On peut noter 4 évènements importants dans sa jeune carrière :

- 2013 : Indulto d'un novillo d'El Freixo (El Juli ) pour sa première novillada avec picador pour la Feria d'OLIVENZA.

- 2014 : Présentation à la Maestranza de SEVILLA.

- 2015 : Novillero Triomphateur de la Feria de SAN ISIDRO.

- Alternative Triomphale le 3 octobre à la Feria de ZAFRA avec Morante et Talavante.

(Communiqué)