A Monterrey (Mexique), triomphe de Sébastien Castella qui est sorti a hombros aux côtés de Pablo Hermoso de Mendoza, de Juan Antonio Adame « El Bala » et de Sergio Garza, qui prenait l’alternative…

Devant environ trois quarts d’arène, triomphe de la terna face à deux toros de Marrón pour Mendoza et six de Santa Bárbara, donnant dans l’ensemble un bon jeu.

Deux oreilles puis applaudissements pour Pablo Hermoso de Mendoza, applaudissements et deux oreilles pour Sébastien Castella, deux oreilles et applaudissements pour El Bala et applaudissements puis oreille pour Garza.

Voir le résumé vidéo de cette corrida en cliquant ICI

(Photo : Emilio Méndez - Mundotoro)

BÉZIERS

Retour sur la soirée du vendredi 27 octobre des Journées de la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois que j’ai eu le plaisir de présenter entouré de Marcel Garzelli, Michel Bouisseren et Olivier Margé. Une soirée qui avait pour thème « La corrida demain », vaste sujet s’il en est, et comme je l’ai dit, on aurait pu en parler toute la nuit sans pour autant faire vraiment avancer le schmilblick ! En effet, de quoi demain sera fait ? Seules les cartomanciennes doivent avoir la réponse !!!

Cela étant, un sujet aux mille contrastes pour lequel chacun peut laisser libre cours à ses propres ressentis et vérités… avec une diversité d’arguments et de choix qui nous renvoient à des considérations purement subjectives. N’étant pas Mme Soleil, je me suis surtout borné, en guise d’introduction, à dresser un état des lieux car c’est bien en tenant compte du passé et du présent que l’on peut tenter d’imaginer ce que pourrait ou devrait être le futur, non ?

Où en est la corrida en 2017 ? Certainement pas à son meilleur moment, sans pour autant être aussi moribonde, comme certains se plaisent à le proclamer, y compris parfois de la part d’aficionados ! Si déclin il y a, il doit être étayé par des arguments et des chiffes objectifs et là, les choses deviennent moins évidentes puisque dans certaines arènes, on constate des remontées d’affluence et toujours un réel engouement pour la plupart des grandes ferias. Il ne faut pas pour autant se voiler la face et il est clair qu’en règle générale, des inquiétudes subsistent, trouvant leurs causes ou leurs explications dans certains domaines précis :

SOCIÉTAL

- Montée en puissance de certains lobbies anti-corrida , ce qui à la longue finit par décourager une partie de l’aficion qui supporte de plus en plus mal d’être invectivée, voire menacée et insultée, même s’il semblerait qu’au cours de cette dernière temporada les choses se soient un peu atténuées.

- Phénomène de mode animaliste/vegan avec notamment la remise en cause de l’utilisation des animaux dans les spectacles, ainsi que relation de cause à effet,  l’accentuation du phénomène des animaux de compagnie devenant une véritable mode dans un pays où la proportion entre vie rurale et urbaine s’est inversée, ce qui a entrainé un autre regard sur la condition animale.

- Désintérêt de la jeunesse tournée de plus en plus vers une plus grande diversité d’activités, malgré des efforts consentis en leu faveur dans la plupart des cas par les organisateurs et des clubs taurins.

POLITIQUE

- Application de l’Etat d’Urgence et ses conséquences plus ou moins directes qui ont compliqué les accès aux arènes avec les déviations, les difficultés de stationnement, les fouilles, tout ce qui a contribué peu à peu à générer certaines réticences...  

- Dans le cadre de la défense et promotion de la Fiesta, détermination à géométrie variable des responsables politiques des zones taurines, certains étant résolument en adéquation avec la cause taurine, mais la plupart s’en désintéressant, ou du moins, se faisant discret, probablement pour ménager l’électorat…

MÉDIATIQUE

- Montée en puissance sur Internet, qui est la meilleure et la pire des choses, de mouvements de contestation qui y trouvent une audience inespérée. Publications parfois mensongères ou erronées et volonté de scier la branche pour les jeunes, en tentant de fixer un âge d’interdiction d’accès aux arènes.

- Profusion de retransmissions télévisée en direct, soit les principales feria s d’Espagne, ce qui permet de suivre la temporada à moindre frais et qui peut expliquer, du moins en partie, la baisse des entrées dans certaines arènes.

ECONOMIQUE

-  Problème de budget pour pas mal d’aficionados, si l’on tient compte des déplacements, parfois assez lointains, avec nuitées d’hôtel, restauration et billets d’entrée jugés souvent trop chers.

TAURINE

- Qualité de programmations parfois discutable par manque d’attrait, peu originales et variées, trop répétitives, ce qui vaut autant pour les élevages que pour les toreros, certains étant suremployés et d’autres, à l’inverse, carrément occultés.

Voilà listés dans les grandes lignes les différents élements de réflexion sur la situation actuelle, étant bien entendu que tout cela n’a rien d’exhaustif. Mais il y a certainement là de quoi à réfléchir sur quelques pistes pour que notre passion puisse se pérenniser avant que pour diverses raisons, certains décideurs ne nous en privent. C’est un enjeu permanent qui à tous les niveaux ne doit jamais être perdu de vue. Reste que pour demain, au chapitre des améliorations, je conviens que parfois les choses sont plus faciles à dire qu’à faire…

(Photo : Hugues Bousquet – Taure Roge)

CANTILLANA

En guise de conclusion de la temporada andalouse, la novillada piquée de Cantillana (Séville), au bénéfice de la Hermandad de San  Benito Abad, s’est soldée devant une demi-arène par un double triomphe devant les novillos de Los Azores, Daniel García Navarrete et Juan Pedro Llaguno, qui débutait en piquée, sortant a hombros.

Deux oreilles et deux oreilles pour García Navarrete et pour le jeune mexicain Llaguno, oreille et deux oreilles.

(Photo : Javier Montaño - Tendido Comunicación)

ALBASERRADA

L’affiche de la première Fiesta Campera à Mirandilla…

BOLSÍN

Rappel…