Jeudi 28 Mars 2024
Rafi, Canton, Saint-Martin, Reyes…
Samedi, 24 Novembre 2018

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Au terme de sa première année en novillada piquée, bilan avec El Rafi et son apoderado Patrick Varin…

Invités le mois dernier par le club taurin « Aficion » de Béziers, Rafi Raucoule « El Rafi » et Patrick Varin sont revenus en détails sur la jeune carrière du novillero nîmois, depuis ses débuts jusqu’au terme de cette première temporada dans cette catégorie au cours  de laquelle il a obtenu quelques succès significatifs, notamment avec la fameuse « Cape d’Or » nîmoise… Ayant eu le plaisir de  présenter cette soirée, avec le dictaphone en poche, vous trouverez ci-dessous l’essentiel de notre discussion à bâtons rompus… 

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« Mon aficion vient de mon grand-père Guy, qui travaillait aux arènes pour la technique, de ma famille, bref, des arènes de Nîmes. Depuis tout petit, j’ai toujours voulu être torero, je n’ai pas eu le déclic un jour particulier, c’était quelque part en moi, et il est certain que le contact de mon grand-père, avec la fréquentation assidue des arènes, a contribué à ma vocation.

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Me mettre devant les toros a donc été toujours une évidence pour moi et pour cela, j’envisageais de m’inscrire dans une école taurine. Autour de moi, on a retardé autant que possible mon inscription à cause du danger potentiel, mais le jour de mes neuf ans, je suis allé chercher les formulaires d’inscription du CTN où j’ai débuté les cours en 2009.

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L’année suivante, je suis passé au CFT où Christian Lesur avait repris le flambeau. Ensuite, Patrick est arrivé , plusieurs personnes, dont Camille Juan, donnant déjà un coup de mains. Je suis resté fidèle à cette école, et la dernière année en non piquée, je sui parti tout l’hiver à Salamanque pour  me forger un peu plus et découvrir autre chose, avant de débuter en piquée aux côtés de Patrick qui est depuis mon apoderado.

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J’ai débuté en piquée cette année à Arles, c’est totalement différent dans la mesure où on sent davantage le poids des responsabilités. Tout en apprenant, je considérais la non piquée un peu comme un jeu car il y a plus de marge d’erreur. En piquée, on se sent beaucoup plus impliqué dans la profession, un peu comme si on était de jeunes matadors de toros !

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La grosse différence, c’est évidemment la prise en charge du tercio de piques, ce qui n’est pas évident. Il faut le travailler en privé, dans les tentaderos, mais pour moi, le fait de mettre le toro au cheval me convient bien. En outre, le novillo a tendance à me templer, à me canaliser. Plus le toro va vite, et plus j’ai tendance à accélérer, c’est pour ça qu’avec un animal plus âgé et plus lourd, ça me convient mieux…

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Si je reviens sur cette première année, même si elle a été plutôt satisfaisante, j’ai toujours tendance à penser que j’aurais pu mieux faire pour ma première année. Je pense que c’est une remise en cause qui permet d’avancer et ce sera pareil durant  toute ma carrière. Mais avec Patrick, on pense avoir tenu les objectifs. On s’était fixé une dizaine de novilladas et j’en ai fait neuf, pour la plupart dans des arènes importantes. On peut dire que ça a constitué une temporada courte, mais pour une première année, elle a été selon moi plutôt positive.

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A l’heure du bilan, si je me remémore les points positifs ou négatifs, ce qui me vient à l’esprit est avant tout l’épée, qui m’a coûté quelques récompenses. Disons que je tuais en moyenne un toro sur deux et bien sûr, je trouve que ce n’est pas assez. Cela dit, l’épée m’a apporté de beaux triomphes, le problème étant de m’assurer davantage de régularité. On  est en train de corriger ça au campo et avec les toros en privé, et dans ce domaine, je pense que ça va de mieux en mieux. C’est avant tout dans la tête, c’est un travail mental qu’il ne faut pas négliger. Sinon, tous les jours, on s’entraine à Garons pour améliorer ce qui doit l’être. On n’a pas  une forme stéréotypée du toreo, on essaie plutôt de s’adapter à chaque contexte, à chaque type d’élevage à affronter. Patrick a un bon ressenti sur chaque encaste et ça me permet évidemment de progresser et à mieux comprendre les comportements à adopter.

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Les banderilles ? Je le fais quand je le sens, sans que je le considère comme une obligation. Je ne les banderille pas à 100%, je ne le fais que quand avec Patrick on estime que le toro s’y prête bien parce qu’il a le bon tranco. D’autres toros, plus arrêtés, ne s’y prêtent pas, et dans ce cas, ça ne fait que casser le rythme, sans grande possibilité de se distinguer, et dans ce cas, si ça n’apporte rien de plus, je préfère m’abstenir, évidemment.

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Au sujet de l’entrainement qui est devenu quotidien en ce qui me concerne, je n’ai pas pour autant coupé les ponts avec le CFT et les copains qui en font partie. Il m’arrive de me joindre à eux le mercredi ou le samedi. Certes, ce n’est plus comme avant, mon entrainement est plus particulier car à présent, je suis à 100% dans les toros. A partir de la novillada piquée, c’est indispensable si l’on veut réussir. J’ai arrêté les études après mon bac, je suis parti ensuite en Espagne car j’ai estimé que ce serait très enrichissant pour moi, ce qui a été le cas.

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Dans le détail, je fais un footing tous les jours, puis je pratique certains sports, comme le tennis avec des copains. Ensuite, il y a une partie plus spécifique, on se fait un toro au carretón avec un copain, puis on travaille certaines suertes. Après, il y a les tentaderos qui nous sont très utiles, bien sûr. Enfin, la vidéo est aussi importante, notamment pour l’observation du comportement du bétail selon son encaste. Avant les courses, c’est un peu comme une équipe sportive, on décortique tout ce qui peut l’être et ça m’aide beaucoup car ça me permet d’être plus serein dans la mesure où en amont ça m’a permis de faire une pré-analyse de ce qu’il faut faire pour que ça marche et dans la plupart des cas, ça a bien fonctionné. 

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Si on me pose la question concernant mes objectifs pour la prochaine saison, je répondrai que j’ai envie de toréer un maximum un peu partout ! Je souhaiterais effectuer évidemment au moins le double du nombre de novilladas par rapport à cette année, mais pas pour faire du nombre. Je suis davantage intéressé par l’intensité que l’on met dans chacune d’entre elles ! En particulier, j’aimerais aller plus souvent en Espagne…

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Béziers ? Je ne l’ai pas encore fait, mais j’aimerais beaucoup y toréer car mon arrière-grand-père, Auguste Albertini, était maire de cette ville ! Mais j’espère bien que si je torée sur le Plateau de Valras, ce ne sera pas parce que mon arrière-grand-père était maire !!!

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L’alternative ? Je n’y pense pas vraiment, ça viendra quand ce sera le moment. Depuis le début, mon but a été d’être le meilleur dans chaque catégorie et d’être plus tard figura del toreo ! Je vais d’abord me concentrer l’année qui vient en novillada piquée et plus tard, je prendrai bien entendu l’alternative, mais ça ne va rien changer à ma carrière, ce sera l’ordre naturel des choses et c’est sur la suite qu’il faudra se concentrer. »

PATRICK VARIN

« Ma vie a été un peu celle d’un aventurier ! Je suis parti de Lyon pour arriver à Nîmes, puis j’ai passé deux ans au Venezuela avant de revenir…  C’est vrai que je suis né à Lyon, mais du côté de ma mère, sa famille était d’Alicante. Ma première vache, je l’ai d’ailleurs toréée dans un terrain vague d’un pueblo de la région d’Alicante, Hondón de las Nieves…  Tout a été rapide pour moi, j’ai été le premier toreero à être dirigé par Simon Casas, j’ai tué mon premier toro avec Emilio Muñoz à Saint-Gilles et trois ans après, j’ai pris l’alternative à Palavas des mains du Cordobés, avec Curro Vázquez comme témoin ! Ensuite, il s’est occupé de moi jusqu’en  82. J’avais eu une carrière de novillero très courte mais très intense, car par exemple, j’avais fini avec 38 novilladas en 1978 ! C’est vrai qu’il y en avait beaucoup plus que maintenant où s’il y en a moins, ça compense quelque part par un entrainement plus intensif.

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J’ai toréé pas mal de temps  de matador de toros, notamment dans le Sud-Ouest avec des Rincón, Manzanares, Ortaga Cano… En fin de compte, je toréais peu, mais on me respectait en me faisant entrer dans de bons cartels lors des ferias des arènes importantes !  Est ensuite venu le moment d’envisager une reconversion qui pour moi est d’abord passé par l’organisation avec mon ami Philippe Cuillé, notamment à Vauvert et au Grau du Roi, et plus tard, il y a sept ans, je suis entré au CFT en tant que professeur pour transmettre mes connaissances aux plus jeunes… Je suis revenu il y a cinq ans à Istres avec une corrida de Margé, j’ai pris beaucoup de plaisir mais c’était exceptionnel. Sinon, actuellement, mes principales occupations tournent toujours autour du toro, essentiellement comme professeur, mais aussi apoderado de Rafi, et dans un domaine artistique, en tant que créateur d’œuvres originales comme des têtes de toros décorées à partir de collages, ou encore de divers objets comme monteras, cannes...

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Ma participation aux activités au sein d’une école taurine s’est produite tout naturellement au cours d’une soirée en compagnie de Christian Lesur au cours de laquelle il m’avait dit chercher un maestro pour apprendre aux élèves et je lui ai répondu que ça me plairait bien. Je suis plutôt exigeant, c’est tellement une passion les toros que je ne veux pas que l’on se rate, je suis de la vieille école et je veux qu’il y ait du respect de partout, j’ai des choses à transmettre et ça, ça me plait !

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Rafi ? Ça s’est fait un peu naturellement, par la force des choses, je l’ai connu quand il avait douze ans et maintenant il en a dix-neuf. Je lui ai tout appris et je continue à lui en apprendre encore… C’est passionnant car je l’ai vu naitre comme torero et avec l’apoderamiento, je continue tout en étant conscient qu’arrivera certainement le moment de passer la main. En effet, j’aimerais le mettre alors dans une grande maison, ça me plairait beaucoup. Je ferai tout pour le pousser à atteindre ce but car  je pense sincèrement qu’il en est capable…

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Concernant sa temporada, avec comme il l’a dit, la perspective d’une dizaine de courses, il lui a fallu s’adapter à la charge du novillo, les compagnons changent aussi, je voulais donc qu’il prenne ce rythme. Il fallait qu’il s’en imprègne avant de le plonger dans le grand bain, c’est-à-dire la prochaine étape, celle de la prochaine temporada !  Il faut savoir aussi qu’outre les courses formelles, Rafi a eu la chance de pouvoir tuer dix-sept toros en privé, ce qui est énorme, avec une grand variété d’âge et d’origines et plus la saison a avancé, plus il a trouvé son rythme, à l’image de la novillada d’Algemesí où il a été phénoménal avec les Victorino !

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Ces évolutions se sont vérifiées aussi au campo, notamment avec une vache de Couturier. J’attache beaucoup d’importance à cette maitrise du rythme, et l’année prochaine, on ira un peu plus au charbon car maintenant, je suis sûr de lui ! On a eu la chance aussi que Victorino se soit lié d’amitié avec Rafi, ce qui a pour conséquence son départ en Espagne où il pourra vivre en partie chez ce grand éleveur. L’an dernier, ça lui a beaucoup rapporté et c’est pour ça que l’on a accepté d’aller à Algemesí toréer sa novillada. Cela étant, on ne t’ouvre pas les portes comme ça… La première fois, il m’a dit que c’était un gentil garçon, et je lui ai répliqué : «  Victorino, je préfèrerais que tu me dises que c’est un bon torero, plutôt qu’un gentil garçon ! »… Le lendemain, à l’issue de la tienta, il m’a dit : « Oui, il est pas mal ! »… Et la troisième fois, il s’est exclamé : «  Là,  tu as un torero !!! »...  Les impressions positives de l’éleveur sont venues du fait qu’il y avait une très grande vache, Victorino ne voulait pas que Rafi sorte, mais lui  s’est entêté et a renouvelé plusieurs fois son souhait jusqu’à ce que le ganadero lui permette d’y aller. Et c’est là qu’il a fini de la convaincre…

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Je ne veux pas pour autant qu’il soit catalogué avec les corridas dures, il ne faut pas commencer par là, mais ça apporte beaucoup, notamment en t’incitant à freiner ton tempérament, lui qui était plutôt nerveux. Je voulais le mettre en position forte pour l’année prochaine et que le garçon se solidifie dans sa tête et dans son toreo. A ce titre, la temporada s’est déroulée de façon idéale !

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Chaque toro a sa lidia, et comme je lui dis, fais les choses que tu ressens. Si tu le sens bien, prends les banderilles, sinon, ne le fais pas car on ne fait bien que ce que l’on ressent bien… Il faut être « a gusto », prendre du plaisir, et si  tu ne le vois pas clair, tu prends du recul, tu laisses le tercio aux banderilleros et comme ça, on analyse mieux le toro.

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C’est beau de voir évoluer un gamin, on est toujours en évolution, même moi. De jour en jour, je vois qu’il se bonifie et tu sais que j’attache beaucoup d’importance au toreo de capote. Ce n’est pas pour rien que l’on m’a joué la musique à Séville, c’est parce que j’aime ça, que c’est un plaisir. Je veux qu’il envoie le vuelo avec beaucoup de douceur dès le premier capotazo, ce sont les bons toreros qui le font et pour ça, comme pour toréer doucement, il faut avoir beaucoup de courage. Faire ce geste d’envoyer le capote au ralenti, il commence à l'exécuter, ainsi qu’à la muleta. Tout ce que l’on fait avec douceur à un toro, même s’il est très violent, il va le rendre en douceur. Mais tout ça, je le répète, nécessite du courage…

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Le premier contact que j’ai eu avec Rafi ne s’est pas trop bien passé. Je débarquais au CFT, je ne connaissais pas les élèves, il avait à peu près dix ans. C’était une classe pratique où on les faisait tous sortir et lui, je l’avais totalement oublié. Il est arrivé vers moi et il m’a dit sur un ton véhément : « Et moi, vous ne m’avez pas fait sortir ! ? »… Je me suis dit que celui-là, il voulait vraiment être torero ! Et que la prochaine fois, il ne faudrait pas encore que je l’oublie !

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Concernant son entrainement, j’attache plus d’importance au fait de toréer des novillos ou des toros plutôt que des vaches ! Quand tu as la tête aux toros, reste avec les toros dans la tête. Ne va pas toréer un jour les vaches et un jour des toros car le volume est différent, tout comme le rythme, la vitesse, et ça, j’y attache beaucoup d’importance. Cet été, on n’a pratiquement pas toréé de vaches, mais on a eu la chance qu’il ait pu toréer pas mal de toros en privé.

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Je ne veux pas toréer avec mes élèves car je ne souhaite pas qu’ils me copient. J’attache beaucoup d’importance au fait que chacun puisse exprimer sa propre personnalité, et non pas entrer dans un moule ! Même si je vois en eux certains défauts, je leur laisse, car ça forge la personnalité, ça en fait partie. La critique que l’on fait en général aux écoles taurines, c’est que tous les élèves toréent pareil, et ça, ce n’est pas bon. Chez mes élèves, il n’y en a aucun qui torée de la même façon, et ça me plait beaucoup…

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Il est évident que je leur présente les différents encastes et la manière de les affronter. Au cours d’un voyage en Espagne, du côté d’Albacete, je leur expliquais les caractéristiques du Núñez, et chez Riboulet, celle du Guardiola, et les Atanasio c’est encore une autre histoire…Un jour vers Albacete, avec Tibo Garcia, je lui décrivais le comportement des novillos d’un élevage et après la course, il m’a dit : « Vous m’avez raconté la course avant qu’elle ait eu lieu ! »…C’est le métier, c’est quarante ans de toros dans la tête, de vivre que pour ça et évidement, ça contribue à étayer une connaissance.

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Pour la saison prochaine, je  l’ai mis en position de pouvoir toréer davantage de novilladas, j’ai des discussions avec des empresas avec des retours encourageants, comme avec Rafael de Julia qui m’a dit que l’avantage de Rafi, c’est que chaque fois qu’il a mis les pieds dans une arène, il s’est passé quelque chose ! Donc, ça aide, et ça tu le sens chez les professionnels. L’an prochain, en plus du circuit français, tout en essayant de le préserver pour ne pas surcharger les dates dans des endroits proches, sous peine de lasser le public, on va essayer d’entrer en Espagne. Par exemple, s’il veut bien nous donner un coup de mains, Simon Casas, qui a plusieurs arènes importantes, pourrait nous ouvrir des portes, comme il l’a déjà fait notamment à Nîmes. Disons qu’une vingtaine de courses, et même un peu plus, ce serait fabuleux ! Mais je suis bien conscient que pour faire un torero, il faut pas mal de temps, ça se construit et il faut bien une dizaine d’années…

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Pour revenir au CFT, je dirais qu’il n’y a rien de plus facile que d’apprendre à toréer à un gamin. Mais après, il faut qu’il y ait du caractère, du fonds, et ça, ce n’est pas donné à tous. Après, ce sont les toros qui font le tri…. C’est quelque chose que j’ai senti chez Rafi et chez Nino, un jeune élève prometteur. Les autres toréent bien, certains ont des dispositions, mais ça ne suffit pas. D’ailleurs, avec Rafi, il y a eu quelques mauvais moments quand je sentais qu’il était dans la facilité. C’est un domaine où il ne faut pas s’installer dans une zone de confort en croyant que c’est arrivé et un jour, je lui ai demandé de se poser les vraies questions, où il veut aller, ce qu’il voulait faire réellement. Et je lui ai dit qu’il fallait toujours donner plus, à savoir qu’il devait se mettre à l’endroit où il gênait le toro et où le toro le gênait ! Et à partir de ça, il pouvait avancer… Du jour au lendemain, je n’ai plus eu besoin de parler, il avait compris et il est monté en puissance. Je mets une pression terrible aux jeunes et celui qui l’accepte, c’est qu’il a un caractère pour aller loin. Et c’est bien sûr le cas de Rafi ! Le toro est plus méchant que moi, il est dans son rôle, il est là pour faire mal !

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C’est notre philosophie avec Rafi, quand on va toréer, on n’y va pas pour triompher et couper des oreilles, on y va avant tout pour toréer, en s’occupant du toro et après, les oreilles, ce sera la cerise sur le gâteau ! Il faut aller aux arènes pour s’occuper du toro, et surtout pour faire ce que tu aimes dans la vie. Et quand on fait bien ce que l’on aime, on va forcément de l’avant. C’est le cas de Rafi, alors l’alternative viendra en son moment, mais pour l’heure, l’objectif est surtout d’effectuer une saison pleine et épanouissante pour son avenir… »

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La discussion s’est prolongée sur des sujets divers, comme la manière de porter l’épée, l’avenir de la tauromachie avec de nos jours l’implication limitée des jeunes, la cornada, la peur… autant de thèmes, avec d’autres, qu’on aurait pu encore développer à condition… d’y passer la nuit !!! Pour le moment, on se contentera de souhaiter à cette pareja une bonne temporada 2019… alternative ou pas !

CANTON

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SAINT-MARTIN

La Feria de la Crau 2019 aura lieu du vendredi 5 avril au dimanche 7 avril…

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Comme à son habitude, cette édition sera composée de deux corridas de toros, ainsi que d'une novillada sans picador.

(Communiqué de La Unica)

REYES

Vendredi dernier à Guadalix de la Sierra (Madrid), le novillero Cristóbal Reyes, protégé de Christian Lamoulie, a été distingué, recevant le VIIIe trophée décerné au triomphateur de la Feria 2018.

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Enhorabuena...

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(Je suis certain que vous allez être ravis, tout comme moi, d'apprendre que Nîmes Olympique est allé battre Strasbourg en terres alsaciennes... On continue à craindre dégun !!! Olé...)