Vendredi 29 Mars 2024
Bunny…
Samedi, 15 Décembre 2018

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Encore un camouflet pour les toros aux portes de Madrid...

A San Martín de la Vega, pueblo des environs de Madrid, le parc d’attractions Warner vient d’être placé sous les feux des projecteurs à cause de l’ostracisme des pourfendeurs de toros, avec Podemos en première ligne.

C’est vrai, l’Espagne a bien changé, mais il est assez curieux que ceux qui se plaignent souvent d’absence de liberté soient parfois, quand ça les arrange, les premiers à vouloir l’étouffer. Ce paradoxe peut s’appliquer en de nombreux domaines, mais pour ce qui nous concerne ici, sous divers prétextes relayés par la pression animaliste, végane et tutti quanti, la menace est de plus en plus pressante, mise en exergue par des motifs et des actions frôlant parfois le ridicule. Comme au Parque Warner.

De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’une statuette représentant un torero à l’effigie de Bugs Bunny qui n’a plus eu l’heur de plaire aux antis de la section animaliste de Podemos. Dans un communiqué, ces liberticides s’appuient sur une soi-disant recommandation de l’ONU qui stipulerait qu’il serait bon que les enfants soient éloignés de la violence soi-disant générée par la tauromachie. Quand on sait ce que les plus jeunes ingurgitent à longueur de journées comme représentations de violence, permettez-moi de rire. Et en ce qui concerne l’ONU, il me semble qu’elle devrait s’attacher à des tâches plus urgentes en matière de violence, non ?

Mais pour l’heure, relation de cause à effet, en mode « Quel crime abominable ! Cachez ce torero que je ne saurais voir ! », exit Bunny, plus de torero dans ce parc, et bien entendu, la santé mentale de nos pitchouns s’en est ressentie sur le coup !

Force est de constater que la direction de ce parc a cédé à la pression, une de plus - une de trop ? -, et que de fil en aiguille, un jour ce sera une chose et le lendemain une autre, ici ou là. Tactique du grignotage qui a tendance à s’aggraver sans vraiment de réactions, ou bien trop molles, susceptibles d’inverser la tendance.

Le constat, c’est que plutôt qu’un choc frontal, les attaques se concrétisent par la bande, avec le plus souvent au centre le prétexte des enfants, de leur ressenti, leur sensibilité, chose difficilement quantifiable, sauf pour ces experts es-souffrances qui ont la science infuse et réponse à tout. Mais dont on attend, derrière les discours, des preuves.de ce qu'ils avancent...

Ce qui vaut pour la tauromachie, vaut aussi pour le cirque, très exposé lui aussi, et plus généralement pour la chasse, la pêche, la gastronomie, et pas mal d’autres traditions. Celles qui  ont bercé et bercent encore nos vies, nos passions, mais qui hélas, sont de plus en plus remises en cause par une évolution sociétale qui ne nous réserve pas que du bon. Pauvre Bunny ! Pauvre torero ! Pauvre de nous !