Vendredi 29 Mars 2024
Arles, Nîmes, Cuenca, Colmenar, Adoureño, Saint-Gilles, Alapardo, Générique…
Mardi, 27 Août 2019

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Tous les détails sur la prochaine Feria du Riz d'Arles…

La Goyesque d'Arles du samedi 7 septembre prochain, dans le cadre de la Feria du Riz, va se dérouler à guichets fermés. Hier la vingtaine de places qu'il restait à vendre ont trouvé preneurs. Il y aura donc 12 300 personnes dans les gradins, le jour J, pour la despedida de Juan Bautista. Le matador arlésien a décidé de ses adieux en septembre dernier, l'année de ses 20 ans d'alternative.

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Annoncé au départ avec Andrés Roca Rey, le mano a mano sera partagé avec Enrique Ponce.

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C'est la première fois que les arènes d'Arles enregistrent un « no hay billetes » douze jours avant une corrida. Cette fréquentation « historique » prouve l'engouement suscité par cette mise en scène et en musique de la tauromachie, imaginée en 2005 par Luc Jalabert, et toute l'affection que porte l'Aficion à Juan Bautista. Le matador, qui s'est envolé pour l'Espagne, afin de s'entraîner avant cette importante corrida et d'embarquer les toros des 7 et 8 septembre plaisantait avant de partir : « si on avait eu 3000 places de plus, on les aurait vendus ! » Hier, 300 personnes étaient toujours sur liste d'attente en espérant obtenir, tout de même, le précieux sésame pour entrer.

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Voir la vidéo de présentation de cette corrida ICI

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Et celle de la corrida de Palha ICI

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Location ouverte pour le dimanche 17h : du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30

Le samedi de 9h30 à 12h3 d   08 91 70 03 70

Le site des arènes : www.arenes-arles.com

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Programme complet de l’Espace Toro qui sera inauguré le dimanche 1er septembre à 11h : cliquez ICI

(Communiqué)

NÎMES

Tous les détails sur la corrida d’ouverture de la prochaine Feria des Vendanges avec les toros de Robert Margé…

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CUENCA

Trois quarts d’arène, toros de García Jiménez et Peña de Francia (3), manquant de race la plupart.

Triomphe de David de Miranda  qui a coupé les deux oreilles de son second après avoir salué à son premier.

Sifflets et saluts pour Morante de la Puebla et saluts puis oreille pour Cayetano.

COLMENAR

Demi-arène. Toros de María Guiomar Cortés de Moura pour le rejoneo et de Puerto de San Lorenzo pour les piétons. Mouchoir bleu pour l’ultime.

Oreille et oreille pour Diego Ventura, oreille et saluts pour Miguel Ángel Perera et nouveau triomphe pour Paco Ureña qui a coupé les deux oreilles de son second après saluts à son premier.

ADOUREÑO

Heureux anniversaire !

Le 9 septembre 2018,  notre torero gersois EL ADOUREÑO était fait matador de toros dans les arènes de Dax des mains du maestro Enrique Ponce.

Un an plus tard, jour pour jour, c'est au tour de notre matador d'être le témoin de l'alternative du novillero Miguel Maestro. Cette cérémonie se déroulera dans les arènes  de San Martiín de Valdeiglesias avec le maestro Gómez de Pilar, face au bétail  de Baltasar Ibán.

Signalons que pour sa première  année de matador, El Adoureño  honore très dignement son nouveau statut puisqu'il occupe la 50ème place de l'escalafón, 4ème français,  avec 4 corridas et 8 oreilles.

Du 6 au 9 septembre prochain,  El Adoureño participera à 4 corridas,  une chaque jour  entre la région de Madrid, Teruel, Burgos et la Navarra. Il devrait terminer la temporada avec une quinzaine  de corridas et trois festivals.

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Cette première saison  de matador ressemble étrangement  à sa première  saison de novillero avec picador qu'il avait terminé 3ème de l'escalafón, 1er français,  vainqueur  entre autres du Zapato de Oro d’Arnedo, en effectuant toute la temporada exclusivement en Espagne.

Cette temporada 2019, 1ère de matador, malgré une incursion française à  Mauguio où il coupa deux oreilles,  se déroule aussi principalement  en Espagne où comme en 2017, ses principales  courses se déroulent dans la Vallée  de la Terreur avec des ganaderías peu connues et des toros relativement lourds. Ce sont là d'excellentes expériences pour parfaire son toreo et d finir petit à  petit son style.

Le milieu  professionnel et la presse espagnole commencent à  s'intéresser à  ce jeune matador français. Il faudra aussi compter avec lui en France en 2020.

Retrouvez toutes ses actualités sur www.eladoureno.com

(Communiqué)

ALAPARDO

Lundi 26. Certamen « Camino Hacia Las Ventas ».

Erales de José Escolar.

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Puerta Grande pour Sergio Núñez qui a coupé une oreille à chacun de ses adversaires.

Silence puis oreille pour Jaime Hernández et João d’Alva.

(Photo : Joël Buravand - ALBUM)

SAINT-GILLES

Avec Feria TV, retour sur la Feria de la Pêche et de l’Abricot 2019 avec les résumés de la novillada  ICI et de la corrida  ...

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GÉNÉRIQUE

Non, il ne s’agit pas d’une quelconque variété de médicaments, mais plutôt du titre du roman écrit par Simon Casas, pardon, Simon Dom, dit Casas. Titre exact : « Générique de fin », aux éditions « Au Diable Vauvert »

L'ouvrage  sera présenté le vendredi 30 août - 11h30 - à la libraire L’Alinéa de Bayonne, 20 rue d’Espagne, et plus tard, pour la Feria d’Arles, le samedi 11 septembre à 11h30, Librairie Actes Sud, 47 rue du Docteur Fanton…

Ci-dessous, la critique de Pierre Vidal, qui a dû déclarer forfait pour Bilbao et dont la lecture de ce roman lui a fait oublier momentanément la douleur ! Quand les mots guérissent les maux…

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Trois côtes cassées, voilà les premiers dégâts de la déclaration d’Aurore Bergé contre la corrida à l’Assemblée. Contrarié. La tête ailleurs. Préoccupé. Adieu Bilbao ! Me voilà coincé sur un fauteuil sans pouvoir bouger après être tombé sur le trottoir. Consolation inattendue : j’empoigne sur ma chaise longue, le livre de « Simon Domb dit Casas » qui vient de sortir aux éditions Du Diable Vauvert. Miracle ! Je n’ai pas lâché «Générique de fin », ainsi, passionné, pendant deux heures j’ai oublié la douleur qui me lance les côtes. Mieux que le Doliprane à haute dose ! C’est beau, non ?

Il faut le dire : il n’y a rien de taurin dans ce roman. Ou alors, c’est au niveau métaphorique qu’existe ce lien. La mort est en effet le sujet de ce « Générique de fin » et plus spécialement le suicide, mais aussi la création artistique et enfin le standard de la femme aimée, mais maléfique. Mais, bon, voilà pour la métaphore, rajoutons le décor : cela se passe dans ce Madrid romantique avec ses rues animées et ses tavernes immuables. Madrid capitale à part, figée, si peu européenne, en réalité,  ciment d’une hispanité qu’on voudrait rejeter - pourquoi d’ailleurs ? -. Madrid où nous nous retrouvons mieux qu’à Paris. Il y a néanmoins, dans le roman de Casas, un personnage tiré du milieu taurin, une allusion transparente (?) : Jacques, l’ami, celui par qui tout arrive, en fait.

Il faut donc et, c’est à mettre au crédit de l’auteur, oublier le producteur de spectacles, l’aficionado, le torero, faire le lit de ses aventures extraordinaires pour apprécier l’écrivain, le romancier. C’est ainsi que Simon met ses tripes sur la table et qu’il nous dit : « regardez ce que je suis capable d’écrire ». Et là « chapeau !»… Le roman très habilement construit est écrit dans un style précis, vigoureux, sombre parfois mais lucide.

Il y a de l’ambition dans l’agencement du récit. Ses personnages nous tiennent en haleine du début à la fin et bien malin celui qui peut prévoir l’issue, l’épilogue obscur, soigneusement occulté, qui va surgir  avant le « Générique fin ». C’est un beau roman, cela ferait aussi un bon film noir. Une sorte d’objet hyperréaliste - bien que la catégorie n’existe ni au cinéma, ni dans la littérature - avec des décors à la Hopper… car on y trouve la même image d’un univers glacé et angoissé.

Comme le dit le héros : « Jacques, je suis inquiet, il y a trop d’analogies entre la fiction et mon existence ».