Jeudi 28 Mars 2024
Bellegarde, Arles, Bayonne, Carcassonne, Madrid, Olsina…

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Le troisième Trophée Castella à Solalito qui est sorti a hombros en compagnie de Cristián Parejo…

Demi-arène. Temps lourd. Six erales de Sainte Cécile, élevage de Michel Megias.

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Un lot correctement présenté au comportement inégal, l’ultime étant crédité de la vuelta posthume. L’éleveur est venu saluer aux côtés de Solal.

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Tristán ayant été blessé la veille à Bayonne, les organisateurs ont dû pallier son forfait, choisissant Cristián Parejo quasiment au pied levé.

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A l’issue du paseo, une minute de recueillement observée à la mémoire de Françoise Yonnet.

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Cristián Parejo (silence, oreille et oreille) a mis le paquet pour convaincre l’assemblée. Précédé d’une flatteuse réputation avec à la clé plusieurs succès dans le Sud-Ouest, le poulain de Thomas Cerqueira a démarré par bon capoteo puis une réplique variée à un quite de Solalito. A la muleta, début par doblones soignés avant plusieurs séquences en redondos puis une suite plus irrégulière, Parejo toréant beaucoup à la voix face à un adversaire qui, il est vrai, ne l’aida guère, se montrant rajado avant que le novillero ne place un bajonazo venu ternir le bilan. Bon capoteo de réception au troisième, competencia au quite puis brindis à l’assistance d’une faena appliquée dans son entame, Cristián esquissant des gestes épurés et plutôt bien maitrisés des deux côtés. Cependant, un peu plus tard, il subit un spectaculaire accrochage, se faisant trainer entre les cornes sur une vingtaine de mètres, sans toutefois de dégâts apparents. Ce fâcheux épisode ne le découragea pas et il repartit au front en affichant à nouveau son entrega avant un final par le haut puis une entière au second envoi qui libéra un trophée. Le quinto a été reçu par larga de rodillas puis les deux novilleros unirent leurs efforts pour réaliser un quite « por colleras » qui déclencha la musique.

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Ensuite, brindée à Rafael Coulomb, l’un des organisateurs de cette tarde, la faena allait connaitre quelques soubresauts, mais jamais le novillero de Chiclana ne baissa les bras face à un adversaire exigeant, réalisant quelques mouvements méritoires dans un ensemble conclu par entière.

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Solalito (saluts, oreille et deux oreilles) se distingua sur la réception de son premier puis en le banderillant, ce qui lui valut une ovation, notamment pour une troisième paire au violon. Brindis à plusieurs amis, dont son banderillero Thomas Ubeda, puis début arrodillado accroché sur le remate. Bons enchainements droitiers face à un adversaire noble, mais manquant quelque peu de vigueur, ce qui contribua à limiter la transmission de son labeur. Entière au second coup. Bonne réception du quatrième avant un accroc s ans mal lors d’un quite pour Parejo. Brindis au conclave d’une faena comprenant plusieurs séries de derechazos, avant un bel effort pour tirer sur les deux bords quelques muletazos méritoires, le tout lui valant une oreille après un pinchazo avant entière. Mais c’est avec l’ultime que Solal allait faire pencher de son côté la décision du jury face à un opposant qui serait plus tard primé de la vuelta. On retiendra après les capotazos, au demeurant applaudis, l’invitation lancée à son copain Thomas Ubeda de partager les palos, les deux compères étant appelés à saluer. Ensuite, brindis au public d’un trasteo comprenant plusieurs phases au tracé ajusté répondant aux bonnes charges de l’eral. Le Nîmois poursuivit par luquecinas avant une entière lui valant deux appendices chaleureusement fêtés après la vuelta du Sainte Cécile.

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A l’issue d’une course en définitive entretenue, les organisateurs de « Bellegarde, Passion, Traditions », Jérôme Salmeron et Rafael Coulomb, ont décerné les trophées offerts par Sébastien Castella, à savoir une cape et une muleta pour Solalito, déclaré vainqueur du IIIe Trophée, et une muleta pour Cristián Parejo. Enhorabuena à tous pour cette course entretenue… sans oublier Tristán à qui l’on souhaite, bien sûr, un prompt rétablissement…

ARLES

Dimanche matin, Hervé Schiavetti, maire d’Arles, aux côtés de Jean-Baptiste Jalabert, ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique et taurin, sans oublier la Reine d'Arles et l'Ambassadrice du Riz, a déclaré ouvert l’Espace Toros, qui outre la possibilité de voir les deux lots qui seront lidiés au cours de la prochaine feria, sera le cadre de nombreuses animations, que ce soit dans le domaine de la course camarguaise ou de la corrida.

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Toutes ces animations sont gratuites, et en particulier, le mercredi sera réservé aux enfants et aux jeunes… Ouvert jusqu’au vendredi soir…

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Voir ICI

(Dans la prochaine publication, présentation des toros…)

Rappel…

Exposition et conférence à propos de Juan Bautista pour ses vingt ans d’alternative…   JUAN BAUTISTA, 20 ANS D'ALTERNATIVE - ARLES  

A l'occasion des 20 ans d'alternative de Juan Bautista, la peña éponyme organise dans les salles de l’Espace Saint Césaire d'Arles une grande exposition retraçant la carrière du matador arlésien.

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Afin de célébrer les 20 ans de carrière du Matador de Toros d'Arles, la Peña Juan Bautista organise une grande exposition dans les trois salles du rez-de-chaussée de l’Espace Saint Césaire d'Arles, situé Impasse des Mourgues, du jeudi 5 au mercredi 11 septembre 2019 de 10h0à 18h, entrée libre et gratuite.

Grâce à l'aide de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Ville d'Arles, l'exposition reviendra sur la carrière de Juan Bautista en présentant de nombreuses photographies, exposées de façon innovante par la société ImageMobile, les costumes de lumières et goyesques les plus emblématiques, les toros les plus importants qu'il a combattus, ainsi que des vidéos, inédites pour certaines d'entre elles.  

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Avec un vernissage fixé au mercredi 4 septembre à 19h et une conférence le mercredi 11 septembre à 19h, animée par les journalistes Julie Zaoui, de La Provence, et Patrick Louis, de La Dépêche, en présence de Juan Bautista, cette exposition retrace les grands moments de la prestigieuse carrière de Juan Bautista…

BAYONNE

Grave blessure de Joaquín Galdos

Dimanche 1er septembre. Un tiers d’entrée. Feria del Atlántico.  Toros de La Quinta.

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Joaquin Galdos a été sérieusement pris à la cuisse en mettant à mort le sixième toro, hier soir à Bayonne. Il s’est relevé et il a été pris une seconde fois. Il a reçu les premiers soins à l’infirmerie des arènes. La blessure semble sérieuse.

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Octavio Chacón : ovation et ovation.

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Román : palmas et silence après avis.

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Joaquín Galdós : ovation et oreille.

Saluts aux banderilles de Juan José Trujillo et Alberto Carrero.

GRAND LOT DE LOS MAÑOS

Presque du six sur six, d’une noblesse généreuse qui aura permis aux trois novilleros de s’exprimer, de dire leur art. En effet, on avait affaire à trois novilleros qu’on pourrait qualifier d’artistes, parmi les plus intéressants de l’escalafón actuel, malgré certaines lacunes. Des novillos pour se régaler, pour se relâcher et pratiquement toréer de salon. Une seule critique cependant, ils n’étaient pas très armés.

El Rafi a une élégance naturelle, beaucoup de temple, mais il a toréé ses deux novillos trop éloigné, sans s’engager, de sorte que l’émotion ne fut pas au rendez-vous. C’est ce qui lui a manqué pour triompher, même s’il a coupé une oreille au quatrième.

Tomás Rufo a eu un réel impact auprès du public. Il a une très belle conception de la tauromachie, qui n’est pas sans rappeler celle de son mentor Morenito de Aranda, en particulier dans ses trincherazos, des détails savoureux et une assise des plus prometteuses. En plus il est courageux. Il s’est fait prendre au cinquième, il a eu une luxation d’épaule et malgré tout il est revenu dans l’arène pour péguer des muletazos de la main droite, celle où il était handicapé, de très belle facture. Il n’a pas pu le tuer, sans cela il serait sorti en triomphe.

Ce qu’a pu faire Manuel Diosleguarde, alternant des phases de bon toreo avec d’autres plus routinières. Il a un bon fond, mais manque encore d’assurance, de confiance. Ça viendra.

La ganadería de Los Maños a confirmé une nouvelle fois tout le bien qu’on pense d’elle.

Antonio Arévalo

Novillada matinale. Moins d’un quart. Novillos de Los Maños.

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El Rafi : ovation après avis et oreille.

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Tomás Rufo : oreille et vuelta al ruedo.

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Manuel Diosleguarde : oreille et oreille.

Saluèrent au 1er El Monteño et Morenito d’Arles au quatrième.

Manuel Diosleguarde et le mayoral de Los Maños ont fait une vuelta finale.

Prix au meilleur quite : Manuel Diosleguarde.

(Corridasi - Photos Roland Costedoat et A. Sabathier)

CARCASSONNE

Tarde. Novillos de Miura.

Carlos Aranda : palmas, silence et silence.

Maxime Solera : silence, ovation et oreille.

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Miurada qui s’est finalement transformée en mano a mano suite à la blessure de Carlos Olsina (voir ci-dessous). Courageuse et méritoire prestation de Maxime Solera qui a coupé la seule oreille d’une tarde qui a vu courir plusieurs bons novillos de la légendaire devise de Zahariche.

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Dimanche matin. 1/2 arène.

Novillos de La Quinta.

Mario Sotos : silence aux deux.

Javier Orozco : saluts après pétition et oreille.

MADRID

Un quart d’arène. Bonne novillada de Los Maños avec saluts du mayoral à l’issue de la course. Quelques récompenses perdues avec les aciers…

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Résumé de la novillada : cliquez ICI

(Voir l’album de Joël Buravand - ICI)

OLSINA

Samedi dernier à Pedraza de San Estebán (Valladolid), le novillero biterrois Carlos Olsina a été blessé par son premier novillo d’El Cahoso, recevant une cornada de vingt centimètres au niveau du triangle droit d’une profondeur de 20 cm.

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Pronostic grave. Suerte pour sa récupération