Jeudi 28 Mars 2024
Nîmes, Solalito, Olsina, Albacete, Valladolid, Campuzano, Chicuelo, Andalucía…
Vendredi, 13 Septembre 2019

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Tarde inégale relevée par un « Luque Super Star » !!!

Beau temps, demi-arène environ. Six toros de Robert Margé bien présentés, aux armures aiguisées, inégaux de forces et de comportement. Le quinto a été changé par un sobrero d’El Torero pour déficit subit de motricité.

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Aux corrales, les toros de Robert Margé avaient fière allure et on espérait vraiment que leur ramage ressemble fortement à leur plumage. La vérité oblige à écrire que ce ne fut pas hélas le cas pour tous et que l’on n’a pas totalement retrouvé chez plusieurs d’entre eux ce qui avait contribué au succès de cette ganadería cet été à Béziers, notamment avec « Atlas » et « Eôs » qui avaient eu les honneurs de la vuelta al ruedo…

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Curro Díaz (saluts aux deux) a démarré la séance avec un toro abanto qui lorgnait davantage vers les planches que vers son capote. Long à fixer les deux fois, il prit deux piques sans grande histoire pour plus tard s’employer notamment à tribord, le Linarense se ployant sur les doblones avant d’exécuter plusieurs redondos relâchés avec le temple qui allait avec, ce qui provoqua logiquement la musique. Après un passage gaucher, Curro est revenu sur son aile de prédilection avant une conclusion par demi-lame. Le quatrième ne mit pas longtemps pour afficher sa mansedumbre, la faena débutant avec décision et entrega, Curro réalisant notamment un changement de mains d’école. Par la suite, il distilla plusieurs séquences droitières très allurées, jusqu’à plusieurs alertes qui hachèrent quelque peu une lidia méritoire, bien qu’inégale. Entière tendida puis descabello.

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Daniel Luque (oreille et oreille) est reparti visiblement déçu alors qu’il aurait pu prétendre à une sortie a hombros par la porte des cuadrillas. Geste de déception comme de pundonor face aux aléas d’une course au cours de laquelle il se vit privé de celui qui s’avérait sans conteste comme le toro de la tarde, à savoir le quinto. Mais quand ça veut pas, ça veut pas, et ce superbe exemplaire des Monteilles dut être puntillé en piste pour afficher de sérieux problèmes de motricité, alors qu’il paraissait devoir étaler à la muleta un comportement de premier ordre... Auparavant, à son premier, Luque avait obtenu une oreille des plus méritées pour avoir débuté par capotazos suaves avant deux piques sans style, la seconde carrément loupée. Après un bon quite par chicuelinas d’Adame puis un second  tercio médiocre suivi d’un brindis à Raphael Chaubet, Daniel soigna le geste lors d’échanges ambidextres ajustés, supérieurs à bâbord. Final rapproché par dosantinas, puis devinez quoi ? Evidemment des luquecinas, car rien ne vaut la version originale ! Quasi entière. Sortit ensuite un quinto qui fit belle impression, avec lequel Luque exprima son aisance au capote. Le tercio de piques a remué ensuite les étagères sur un premier puyazo qui a vu le cheval soulevé, mais rétabli grâce à la dextérité du piquero qui a bien contenu l’assaut, avant un second qui a provoqué une sortie en musique pour le varilarguero. Plus tard, à la surprise générale, alors que la faena avait débuté, le toro étala des problèmes de motricité qui ont provoqué la sortie d’un mouchoir vert, Luque s’en débarrassant avant que ne sorte un sobrero d’El Torero piqué en deux fois sans mériter la mention. S’ensuivirent de la part du maestro de Gerena plusieurs séries marquées par un esthétisme cinq étoiles, le tout exécuté… en douceur et profondeur ! A nouveau, final rapproché par circulaires inversées puis luquecinas et alors que l’on s’attendait à un coup de canon qui aurait libéré certainement deux esgourdes, Daniel pincha à deux reprises avant de placer une entière, la note se résumant logiquement à une seule récompense que d’aucuns ont pu trouver un poil généreuse, mais qui soulignait un quart d’heure exemplaire sur le plan artistique face à un bicho qui malgré son manque de transmission, venait d’être inventé par un maestro traversant un excellent moment. Je le pense, je le dis, au risque d’être contredit. La corrida est aussi affaire de ressenti, de cœur comme de tripes, une façon de voir les choses à laquelle j’adhère totalement…

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Luis David Adame (saluts et silence) était venu remplacer David Galván, démarrant avec un splendide burraco qui allait confirmer sa mansedumbre au cheval, envoyant violemment bouler le piquero de puerta avant que le titulaire ne mette le compte à un bicho qui ne tarda pas ensuite de semer la pagaille au second tercio. Avec la flanelle, l’Aztèque fit preuve de décision lors d’un trasteo qui le vit toutefois contraint à résoudre des difficultés avec abnégation, mais avec plus ou moins de facilité. Entière tombée. Il reçut l’ultime par larga suivie de bons capotazos puis deux piques, la première rectifiée. Luis David brinda à l’assistance une faena à laquelle il manqua manifestement forces, chispa et transmission malgré les efforts du cadet des Adame. Débâcle aux aciers n’arrangeant rien.

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SOLALITO

Rencontre avec Solalito dans la dernière ligne droite avant son passage en piquée à Nîmes…

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Mercredi dernier, à trois jours de sa présentation en piquée à Nîmes, Solalito tientait une vache des frères Gallon dans la placita de Roland Durand qui par sa noblesse, permit à Solal, d’effectuer les derniers réglages après avoir eu ces derniers temps pas mal d’opportunités au campo. A présent, c’est la mentalisation qui va prendre le dessus, mais lors de l’entretien qui a suivi, j’ai trouvé le Nîmois plutôt serein, bien conscient de l’enjeu et prêt à relever le défi.

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Deux Nîmois au même cartel en feria, il y a longtemps que ça ne s’était plus vu ! Il se murmurait auparavant qu’il s’agirait probablement d’un mano a mano avec Rafi, avec qui il a effectué ses premiers pas, ce qui ajouté aux novillos des Vangelisti aurait constitué une affiche 100% française… Mais en définitive, l’inclusion au cartel de Fernando Plaza n’en sera certainement qu’un motif supplémentaire de motivation. Et bien sûr, de competencia…

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« Quand tu sais que tu vas changer de catégorie en passant en piquée et que tu as dix courses devant, il te faut couper les oreilles pour commencer à bien préparer la suite. C’est là où tu te dis en effet que c’est dès maintenant que tu dois te gagner tes futures courses. Dans ce domaine, je suis plutôt satisfait, pour avoir triomphé dernièrement à Hagetmau, Salas de los Infantes ou encore plus près, Bellegarde pour le trophée Castella, des courses où j’ai coupé trois oreilles…

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Ces derniers temps, j’ai eu la chance de toréer la dernière fois en Espagne avec du bétail d’origine Pedraza de Yeltes qui pesait autour de 500 kilos, ce qui a compté pour mon adaptation à ce que je vais prendre dorénavant, avec en outre quelques toros en privé. En accord avec mon apoderado, on a fait le choix de prendre des toros forts pour justement me faire la main par rapport au tamaño. Ils avaient tous quatre ans, avec du volume, ce qui a contribué techniquement à franchir ce cap.

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En ce qui concerne la pique, c’est évidemment la nouveauté, ça se règle avec la cuadrilla, on se parle beaucoup en piste. C’est une réflexion commune car il y a plusieurs paramètres à prendre en compte en peu de temps, d’où l’importance d’une bonne observation et communication dans le but de prendre les bonnes décisions.

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Concernant ce passage, c’est vrai qu’on y pense depuis octobre dernier, on se fait plein de films, mais du moment  que c’est officiel, ça devient totalement différent. Quand tu vois ton nom sur l’affiche, c’est impressionnant, je ressens une pression que je perçois surtout comme un test envers moi-même. Cela dit, je suis assez serein et j’aimerais le rester jusqu’à samedi matin, tout en espérant ne pas la ressentir plus qu’en sans picadors…

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Je suis bien conscient de la suite, je me prépare pour ça, mais pour l’heure, il n’y a pas encore du réellement concret, même si je sais que je devrais participer à quelques courses. C’est quand tout cela se concrétisera que je serai totalement impliqué. Pour le moment, ce qui compte, c’est bien sûr Nîmes, où je compte bien tout donner…

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L’alternative ? C’est encore trop loin et pour le moment, je débute à peine en piquée. Bien sûr que j’en rêve, ça viendra en son temps, sans qu’il n’y ait pour le moment quoi que ce soit de projeté….

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Ma cuadrilla ? Pour Nîmes, il y aura comme banderilleros David Romero, Thomas Ubeda et Asier Campos, ainsi que sur le cheval Ramón Flores García et Jean-Loup Aillet, mozo de espadas Christophe Lautier. Mais il n’y a rien de concret pour l’an prochain, je pense qu’il pourrait y avoir une rotation à certains postes… »

Serge Alméras, apoderado

« En ce qui concerne ce passage en piquée, il uy avait déjà eu une approche l’an dernier, mais tout ça était un peu prématuré et  Simon Casas pensait à juste titre qu’il fallait voir comment les choses pouvaient évoluer. Je pense que le facteur déclenchant a été la novillada de Terre d’Aficion au printemps dernier à Nîmes. Les contacts se sont de plus en pus accélérés et avec les courses suivantes autant en Espagne qu’en France, j’ai vu Solal progresser, grâce notamment à son long séjour en Espagne avec des professionnels de haut niveau, dont bien sûr Ruiz Miguel, sa technique devenant de plus en plus aguerrie de tentadeos en tentaderos. Le résultat a été visible lors de la plupart des novilladas et la maestro l’a vu avec beaucoup de possibilités.

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En deux ans, il a toréé 45 novilladas et à présent, les gens veulent le voir au niveau supérieur. Il y a une nouvelle génération qui pointe soin nez et il faut à présent absolument passer ce cap. L’occasion est magnifique, à Nîmes, sa ville, avec une novillada française, l’occasion m’étant donnée une nouvelle fois ici de souligner l’importance de l’aide des éleveurs français dans le parcours de Solal. On devait repartir en Espagne ces derniers temps, mais compte tenu des sollicitations de certains ganaderos qui nous ont ouvert leurs portes, Solal a pu peaufiner sa préparation chez nous, chose que je tiens à souligner.

Nîmes, c’était le bon endroit et le bon moment. Nîmes, c’est sa ville, son arène, c’est là où il a vu ses premières corridas et où il s’est imprégné du toro. Je pense que c’est le commencement d’une aventure qui lui permet de réaliser ce passage dans de bonnes conditions, avec un cartel fort, grâce à l’empresa que je remercie.

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En ce qui concerne son avenir dans sa nouvelle catégorie, je ne peux pas tout dévoiler, mais il est évident que les choses commencent à se préparer l’année d’avant, je suis donc déjà sur la brèche en faisant usage de mon relationnel pour que Solal ait de quoi amplifier son apprentissage devant le novillo. Comme j’ai l’habitude de le faire, je vais aller taper à toutes les portes des empresas, certaines ont déjà pris contact, mais on ne va pas se mentir, Nîmes va être déterminant dans la configuration de sa prochaine temporada. Et d’une manière plus générale, ce sont ses résultats qui pourront encore plus lui permettre d’enchainer les courses…

Je tiens à ajouter que c’est bien entendu grâce à ses qualités et sa progression, qu’il a toréé toutes ses novilladas depuis deux ans, jouant pour ma part de mes relations pour que ça devienne réalité. Nous sommes très proches, on se concerte pour tout, et avec l’âge, l’expérience et le temps qui passe, j’ai constaté qu’il valait mieux être seul que mal accompagné ! Après, je connais mes limites, l’avenir fera le reste, ça va dépendre de son cheminement. Il y a eu des bruits qui couraient comme quoi il devait partir avec d’autres personnes, mais en fait il ne s’agissait que de rumeurs erronées. Comme je l’ai déjà dit, on prend les décisions ensemble et je pense que ça va continuer sur les mêmes bases… »

OLSINA

La belle performance et le retour gagnant de Carlos Olsina après la cornada de Pedrajas de San Esteban (Valladolid)…

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La semaine qui s'annonçait était déjà un sacré parcours du combattant bien avant la corrida de Pedrajas de San Esteban. Après la cornada grave subie par Carlos, elle devenait un défi quasi impossible à relever. En effet, comment imaginer au soir du samedi 31 août, à l'hôpital de Valladolid, qu'il pouvait honorer ses contrats huit jours après. Et pourtant, malgré un coup de corne de 21 cm dans la jambe gauche, il était au paseíllo de Peralta le dimanche 8 septembre où il affrontait les pensionnaires d'Ana Romero.

Le lot est sorti bon dans l'ensemble, mais compliqué, bien dans le type Santa Coloma, le vent n'arrangeant pas les choses. Sans une faiblesse aux aciers, sa reprise improbable aurait été synonyme de triomphe : oreille et ovation, Bernabeú n'écoutant que le silence et Garzón faisant une vuelta et coupant une oreille. Grosse satisfaction : malgré les points de suture, la blessure ne parut pas affecter Carlos outre mesure. Bien que ses déplacements soient un peu moins assurés, cela ne l'a pas empêché de dessiner de belles séries dont une très méritoire à genoux.

Le lendemain lundi 9, direction Arganda del Rey et les novillos de Tenorio. Après-midi de cauchemar avec un vent épouvantable qui rendait le lot plus dangereux encore. Un lot de toros-toros, que Madrid n'aurait pas renié : fort, imposant, en pointes, avisé... terrifiant ! Les piétons se sont accrochés ou ont expédié les affaires courantes : Aguilar : silence et ovation, José Rojo : silence et silence, Olsina réalisant quand à lui, deux faenas méritoires sur ses deux adversaires, mais s'engageant difficilement à l'épée. Dans ces conditions difficiles, Charles était satisfait de ses sensations et disait s'être senti très bien devant son second. Silence et applaudissements.

Enfin hier, mardi 10, le dernier rendez-vous de cette série, l'amenait à combattre les Peñajara à Villa del Prado. Comme souvent, pour ne pas dire toujours, la novillada a été exigeante, réclamant de l'engagement, de la lucidité et de l'aguante. Retrouvant toutes ses sensations, Carlos fort de ces qualités, a été « a gusto » avec ses deux adversaires. De belles séries, bien enchainées et allurées. Des passes bien dessinées et serrées au possible, malgré ce satané vent toujours aussi présent. La terrible blessure ne semblant être qu'un lointain souvenir, Charles s'engagea avec sincérité et sans retenue. Un pinchazo et une entière à chacun de ses novillos, oreille au premier, pétition d'oreille partagée au second et ovation, Carballo coupant quand à lui un appendice et Atienza étant ovationné.

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Si ce n'avait été cette légère défaillance à la suerte suprême, bien compréhensible au vu des circonstances, son retour dans les ruedos eût été un véritable triomphe. Il reste que l'exploit réalisé n'en est pas moindre, car bien peu prédisaient un tel résultat une semaine auparavant.

On dit que les toreros ne sont pas des hommes comme les autres, qu'ils ne récupèrent pas pareil... Leurs facultés de récupération sont celles des toreros... Ce qui est sûr, c'est qu'après une cornada de cette importance et la semaine qui a suivi... on sait à quoi reconnaître un torero !

Prochain rendez-vous : vendredi 13 à Calera y Choza, où l'attendent les novillos de Fernando Peña, et où Charles sera plus que jamais animé de cette force et de cette volonté car il est torero au plus profond de lui.

Suerte y animo !

(P.M - Communiqué Peña Carlos Olsina)

ALBACETE

A cause des fortes pluies qui sont tombées dès le matin, la corrida de la tarde avc Juli, Manzanares et Ureña a été suspendue...

VALLADOLID

Demi-arène. Toros de Matilla donnant dans l'ensemble un bon, jeu.

Saluts et oreille pour El Fandi, oreille et saluts pour Miguel Ángel Perera et oreille et saluts pour Emilio De Justo.

CAMPUZANO

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CHICUELO

Manuel Jiménez Díaz, dit : « Chicuelo II », à Générac en septembre 1959 !!!

Il y a 60 ans, le Président du Club Taurin Chicuelo II, Michel Baillet se souvient :

« Certes, j’étais jeune, mais un tel événement ne s’oublie pas aussi facilement surtout lorsqu’un des plus grands toreros de l’époque vient à Générac, chez vous, le temps d’une soirée inoubliable !!! »

C’était en septembre 1959, aux Vendanges, après un nouveau triomphe dans les arènes de Nîmes. Heureux comme un roi d’être reçu par un club qui porte son nom, il offrit pour le club, au Docteur Claude Baillet, Président, un costume de lumière blanc et or, ce qui était un suprême honneur pour le club. Aujourd’hui, ce costume est au Musée des Cultures Taurines de la Ville de Nîmes.

La remise du costume a eu lieu au premier étage du Café du Lyon à Nîmes, siège à l'époque du club. Ce fut un moment d'émotion et d'enthousiasme pour tous les jeunes qui chantèrent de vive voix le fameux indicatif: Chi-cue-lo ! Chi-cue-lo !!!

Remise du costume de lumière par Chicuelo II au président Claude Baillet

Mais cette soirée ne pouvait se terminer aussitôt, "Chicuelo II", son frère Ricardo et Pepe, son picador, vinrent à Générac chez le Docteur Claude Baillet où un succulent repas les attendait apporté par des aficionados de l’Estaque.

Au menu était prévu: Fruits de mer, oursins, langoustes, raviolis maison, le vrai "Récati" Marseillais arrosé de vin de Pays du Gard.

La soirée avait commencé par la visite de la cave coopérative en pleines vendanges ; "Chicuelo II" était très intéressé ! Ce fut dans une folle ambiance, que les jeunes « aficionados » et les personnes qui l'entouraient furent copieusement arrosés de jus de raisin à la manière des vendangeurs, afin d'exprimer leur joie.

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Après la visite de la cave, il a été reçu au Domaine de Malespigne  chez le Docteur Claude Baillet, et là : « palabres, danses et chants se succédèrent toute la nuit, ce fut une soirée mémorable !!! »

Les membres du club et les aficionados avaient envahi le village et bon nombre de "Racanels" dormirent peut être mal cette nuit-là !

Aujourd’hui, grâce au club taurin Chicuelo II (fondé en 1955), la musique de Chicuelo (orchestre des arènes de Nîmes) et les férias de Nîmes, le souvenir de cette époque reste dans nos mémoires, 60 ans après jour pour jour. Cela valait bien un hommage à Manuel Jiménez Díaz, dit « Chicuelo II ».

(Communiqué)

ANDALUCÍA

Feria de San Miguel à la carte avec Andalucía Afición…

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