Vendredi soir, pour la présentation de leur projet de fondation, les toreros français ont affiché le «no hay billetes »…

A l'ouverture de la soirée, quelques aficionados regorgeaient dans les couloirs de l'Atria alors que le petit auditorium du premier étage avait déjà fait le plein. Mission accomplie donc, car on sait combien il est difficile de mobiliser la tauromachie nîmoise en période hivernale.

C'est avec émotion qu'a été suivi la projection du film « Le grand roman de la tauromachie française » de Jacques Alain Raynaud sur lequel plane le souvenir de Christian Montcouquiol « Nimeño II » et qui fait une large part aux triomphes de Juan Bautista et de Sébastien Castella. La discussion qui a suivi a permis à Patrick Varin, Chinito, El Andaluz et Frédéric Pascal de préciser les contours de la « Fondation Nimotaure ». Au sujet des écoles taurines, ils ont rappelé leurs expériences en la matière Ils ont fait valoir que depuis toujours leurs entrainements dans les arènes de Caissargues étaient une école de fait, mais que celle ci n'avait jamais formalisé son existence. Ils ont tenté de convaincre l'assistance que cette lacune méritait d'être comblée, en tout cas qu'ils avaient quelque légitimité à sortir de l'ombre pour revendiquer leur juste place dans la lumière.

L'initiative de la division n'émanant pas de leur camp, ils ont pris acte de la pluralité des candidatures à l'appel à projet pour la gestion de « Graines de Torero », en espérant que cette pluralité soit source de richesse. Après que la salle ait rendu hommage à la passion qui les anime, les discussions se sont poursuivies jusqu'à tard autour du verre de l'amitié.

(Photo Jiès)