Medellin 10 février… Sébastien Castella arrivait de nouveau en Colombie après l’avoir seulement survolée, en passant d’un triomphe à Gadalajara au centre du Mexique dimanche à la gloire à Quito sur les sommets de la cordillère équatorienne, le 9 février…Là il participait gracieusement à un festival pour protéger la fiesta brava ; entrée gratuite les arènes combles et un écran géant à l’extérieur des arènes de Iñaquito pour les 2000 aficionados qui n’avaient pas pu rentrer. Et notre torero en costume et borsalino qui pose les banderilles al quiebro au centre de la piste. Castella s’affirme aux Amériques dans la plus grande arène du Monde, celle de Mexico puis une fois encore dans la capitale de l’Equateur qui lutte pour conserver le droit à des traditions taurines.

Hier, dans le patio de l’hôtel Intercontinental de Medellín, Cormacarena, la fondation qui depuis 20 ans gère les arènes de Medellín aux bénéfices de l’hôpital Saint Vincent de Paul, remettait les prix de la feria 2010. Des tables pour 500 invités, avec orchestre, hymnes et tout le protocole pour honorer les lauréats. Au centre de la terrasse, une table réservée au nom de Sébastian Castella… pour un de ces petits diners intimes comme Sébastien adore… A gauche, une table marquée de « otros matadores » avec El Cid et Juan Mora…

                                                                           Le novillero Santiago Gómez

Interminables remises de diplômes aux différents acteurs qui œuvrent depuis le début dans l’aventure Cormacarena avec Santiago Tobon et Benjamín de Los Rios : aguazil, areneros, infirmiers, personnel... Le personnage taurin de l’année, prix attribué par « El Enano », le plus petit journal taurin revient à Carlos Roldan, le ganadero de La Ahumada. Le prix au meilleur lot de toro est attribué a García, le ganadero de Vistahemosa. Le prix au meilleur novillero de la feria est attribué au jeune Santiago Gómez, de Manizales. Ensuite par cinq fois Sébastien Castella a été nominé… et par cinq fois Sébastien est monté sur scène pour recevoir diplômes et trophées. Et la cinquième fois avec l’air de Carmen et sur son cœur la statue de La Vierge Macarena qui honore le meilleur matador 2010, il a pris la parole au pupitre pour défendre notre passion, notre tradition et notre liberté. Ce soir il sera sûrement en costumes trois pièces et borsalino pour toréer un festival au profit de l’hôpital Saint Vincent de Paul. Demain en costume de lumières avec la Croix de David sur le dos dans les arènes de la Macarena et dimanche à la Santa María de Bogotá… Castella confirme son Gran Poder aux Amériques !

 (Communiqué - Agnès PERONNET)