Jeudi 18 Avril 2024
DIVAGATIONS DE PATRICE
Samedi, 26 Septembre 2020

sev12wx

Incroyable...

L’historiette est récente puisqu’elle m’a été narrée pas plus tard que ce matin par l’excellentissime JJ qui s’en revenait de son fisioterapeuta qui lui prodigue les soins nécessaires à une altération  certes bénigne, mais cependant un peu handicapante de su cuerpo à peine vieillissant.

Le paramédical que consulte JJ tient sa consulta pas loin de chez lui ; dans le quartier des Arceaux, presque au coin de la rue Hyppolite et de l’avenue de Lodève ; vous voyez où c’est, non ?

José Luis Morales-Guinea, il s’appelle le fisio, et vous comprendrez qu’avec un tel blaze, il a plus de chance d’être originaire du pays que vous imaginez  plutôt que de la Norvège !

Et c’est le cas puisque le José Luis, il est originaire du Sud de ce pays et plus spécifiquement de l’une des huit provinces qui  constituent l’Andalousie.   Quand je vous aurai précisé que le fisio, il vient de l’une des quatre traversées par le Grand Fleuve et que celle dont il est originaire n’est ni celle de Cordoue, ni celle de Jaen, ni celle de Cadix, vous aurez compris qu’il vient de celle dont la capitale est l’ancienne Hispalis.

Ceci étant posé, il convient maintenant de trouver la ville dont est originaire le fisio qui a une quarantaine d’années et qui est arrivé et s’est installé il y a quatre ou cinq ans dans la cité dont le club de foot entrainé par Michel Der Zakarian occupe actuellement la troisième place de la Ligue 1 avec 9 pts.

Fastoche quand je vous aurai précisé qu’au Nord de la ville où est né José Luis se trouve à 18,6 km Alcalá del Río, au Sud à 14,1 km, Dos Hemanas, à l’Est à 34,2 km, Carmona et à l’Ouest à 23,6 km, Sanlúcar la Mayor.

Vous avez trouvé, non ?

Donc, c’est à Séville qu’est né le José Luis, il y a à peu près une quarantaine d’années.

Ses parents, qui exerçaient comme medicos del cuerpo, et lui vivaient dans le quartier de Nervión, avaient une maison de vacances à Chipiona et toute la famille supportait le FC Sevilla dont le stade se trouve tout à côté de « Los Lebrejos », l’hôtel où descendait Espartaco.

Le José Luis a donc tous les attributs du Sevillano de pura sepa, non ? d’autant plus que, depuis qu’il est à Montpellier, le José Luis y retourne chaque année à Séville

Mais, me direz-vous, pourquoi nous racontes-tu tout ça ?

Parce que aussi vrai qu’incroyable, José Luis Morales-Guinea, ignorait qu’il se donnait des spectacles de toros à Séville !

Il connaissait la Maestranza, mais pensait que c’était un lieu de spectacles ; le nom de Curro Romero lui disait effectivement quelque chose ; il connaissait celui d’Enrique Ponce dont il savait l’aventure avec la boulangère, mais s’imaginait que c’était un acteur d’opérette jouant le rôle du toréador, comme il connaissait le nom de Canales Rivera qu’il avait vu dans une série de télé où on surprenait le fils de celui de Zahara de los Atunes sortant de la douche en laissant apparaître ce dont la nature l’avait généreusement pourvu…

Pas croyable, cette historiette est pourtant totalement vraie !

Si vous avez des doutes, demandez à JJ...

Il ne ment pas.

Comme le mono figurant sur le caducée de l’anis du même nom...

Patrice Quiot